suède 2013

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NOUS

Sommes une famille composée ou plutôt recomposée d'individus marqués par le voyage.
Les parents ont bien roulé leur bosse, mais ont du mettre leur vie entre parentheses quelque temps, leur vie mais aussi leur gout du voyage et peut etre aussi leur physique ( un peu tout de même ).
Quant au rejeton il est lui le pur fruit d'un voyage et nous l'espérons sera aussi le pur fruit de nos voyages.... Voila nous n'avons pas d'autre ambition que celle de vous faire partager nos excursions petites ou grandes , passées ou futures......

jeudi 6 septembre 2012

LE FOND DE SAC



 

 

 

S’il y a bien un sujet sur ce blog qui a été mûrement réfléchi, c’est bien celui la.

J’en profite, du coup, pour compléter l’article sur notre kit de survie pour vous présenter mon « dispositif » actuel.


Mais d’abord, qu’entends-je par « fond de sac » ?

C’est le nécessaire de base pour toutes mes randos (excepté en montagne) constitué de telle façon qu’à lui seul il répond à 80% de mes besoins.
J’avais encore une fois, un cahier des charges très précis concernant le contenant principal.
Après avoir essayé, une trousse Response Pack de chez Snugpak (trop encombrante pour moi), une trousse MFH modèle long  (finalement trop lourde), j’ai découvert un sac banane de chez TNF, le Lumbar (Taille L, environ 4litres) .
Ce sac est étanche, important pour les sorties kayaks et canoës, modulable, il peut se désolidariser de la ceinture et peut se compresser.
Le matériau utilisé n’est pas trop lourd et assez résistant pour ne  pas se déchirer.
Une poche filet en façade complète le sac.
La ceinture comprend également 2 poches filet.

 

Voila, ne reste plus qu’à y mettre des machins dedans.

La liste des machins :

 
 
-          des gants de travail en cuir
 
-          un poncho en silnylon
-          un petit sac comprenant des tendeurs et bloqueurs façon Ultraléger ainsi que des sardines en titane. Notez que j’ai signalisé les sardines parce qu’à ce prix la, les perdre.. .ça fait mal !!!
-          un réchaud esbit et ses allumes feux
-          un bâton lumineux (quicklite)
-          un petit sachet (reliquat d’une ration de combat) comprenant thé, sucre et chocolat.
-          un bandana
-          une paille filtrante
-          un petit mousqueton /décapsuleur
-          une lampe Petzl elite
-          25 mètres de paracorde
-          un miroir de signalisation
-          des allumettes dans un boîtier étanche
-          une chaufferette
 
 
Le poids de l’ensemble :1156grammes


 

A cela s’ajoute,  une petite trousse légère pouvant être passée  sur une ceinture ventrale de sac à dos comprenant :
 

- une spork titane

- un gel hydro alcoolique

- un briquet

- un petit couteau multifonctions

- des mouchoirs en papier

- un crayon

- un carnet

- une pelle selon la durée et la nature de la randonnée 

-des sacs plastiques

Le tout dans un Ziplock.

 

  

Le poids de l’ensemble : 441 grammes

 

Quid du Kit de survie ?

 

Il vient en complément selon l’engagement de la rando.
Son contenant ne bouge pas : une boite en alu avec un joint étanche.

Son contenu, lui, a été sensiblement modifié.

 

 

 
Il y a un truc dont je ne suis pas peu fier, c’est la bougie chauffe plat et le petit briquet bic enveloppé dans un ballon de baudruche.  (en blanc)

Le ballon étanchéifie le tout et sert également d’allume feu et comme dit la pub : « C’est moi qui l’ai fait ! » (Bon d’accord c’est une vieille pub).

Le même procédé enveloppe un œuf allume feu( en rouge).

Bon restent également :

-          le préservatif (pouvant servir de poche à eau)

-          le câble scie

-          un sifflet

-          des épingles à nourrice

-          des tablettes Micropur,

-          un petit nécessaire de couture.

-          un firesteel (de secours)

-          un crayon

-          du ductape

-          une scie câble (qui, quoique l’on puisse en dire, a une certaine efficacité…je trouve)

-          des sachets de sel

-          une boussole bouton

-          un morceau de lame de scie à métaux entourée de fil de pêche

 

Les vides ont été comblés avec des allume feux.

Ce kit a été pensé de façon à être complémentaire au reste plutôt que redondant  tout en étant relativement suffisant s’il est emporté seul.

 
Le poids de l’ensemble : 250 grammes

 

Pour être complet  à cela s’ajoute le « système soif» :

-          une Nalgène

-           le petit truc qui va bien pour pas s’en mettre partout quand on boit

-           le quart métal à la bonne dimension.

 

Ainsi que la trousse de secours  (absente sur la photo), une couverture de survie et une petite nouveauté :

Une mini lampe strombo qui envoie un code SOS ou produit une lumière fixe très intense (désolé je ne sais plus combien de lumens).

 

Nous avons préféré ce système aux mini lampes « photon ».

Les lampes « photon » sont, en effet, d’un prix assez élevé (environ 15€).

Si vous optez pour une contre façon, vous découvrirez qu’elles ne sont pas si étanches et que la pile coûte plus chère que la lampe elle-même. (J’en ai fait l’expérience).

La mini strombo que nous avons choisi coute  aux alentours de 7 € et est alimentée par une pile AAA le même type de pile que nous utilisons pour toutes nos frontales ( sauf la Elite , bien sur).

Tout cela n'est pas figé et reste modulable mais je sais qu'en emmenant l'ensemble (voire même en omettant le kit de survie) + une carte+un couteau+une boussole , j'ai le fond de sac nécessaire à la plupart de nos sorties.

 

mercredi 16 mai 2012


Canal Nantes-Brest 3ème étape ou… Quand ça ne veut pas !

Et oui, nous revoilà partis. Cela faisait des semaines que l’on trépignait, que l’on se préparait, qu’on en rêvait.

Le grand jour est arrivé : le 28 avril 2012. Nous arrivons à Pontivy assez tôt dans l’après-midi, et, à notre grand bonheur, le camping municipal, situé en plein cœur de ville, est ouvert.

Il est majoritairement occupé par des camping cars, proportionnellement aux tentes, mais la saison est encore fraîche.

Un peu plus tard, ce que l’on pense être des employés municipaux, viennent nous voir, et nous demandent si nous sommes venus pour le festival Country ???!? Euhhh… Non. Il s’agissait en fait des organisateurs du festival qui nous informent que le camping avait été réservé pour accueillir les participants à l’événement !

C’est vrai qu’avec nos vélos, on ne fait pas franchement Far West.
Moyennant l’acquittement de notre nuit, ils ont accepté que l’on reste.

Donc, qu’on se le dise, le camping municipal de Pontivy est bel et bien fermé fin avril-début mai.

Bien, entrons dans le vif du sujet : LE TEMPS.
Il pourrait sembler s’agir d’une banalité, d’une discussion sans intérêt, mais voilà le temps a conditionné tout notre périple.

Il pleut, il pleut, il pleut !!! Bon, ok, c’est la Bretagne, et ce n’est pas franchement encore l’été… Mais quand même ! Il pleut et il fait froid.

La première nuit fut relativement bonne. Nos amis du Far West, qui avaient fait la fête jusque tard, sont rentrés sans trop de bruit au camping. C’était sympa quand même.


Le matin arrive.

Erreur n°1 : nous n’avions pris qu’une seule tente (pour les enfants) et nous comptions dormir sous le tarp (comme nous le pratiquons souvent en bivouac)

Erreur n°2 : tenter de bouger le tarp, sans enlever les affaires en dessous. Résultat : 2 belles poches d’eau se déversent sur les duvets de papa et maman ! Et vu le temps qu’il fait, ils ne risquent pas de sécher !
Le temps de préparer les remorques et les vélos, on étend les duvets dans les sanitaires du camping, on ne sait jamais.Bon ça n’a pas séché, il faut aviser car une pluie fine ne cesse de tomber.


Alors Papa propose de changer la logistique de l’itinérant. Il suggère de faire une voiture-balai, ou plutôt l’inverse, une voiture de tête. Il conduit donc la voiture, avec la majeure partie de matériel à notre point d’arrivée de la première étape (environ 20km), et rebrousse chemin le long du canal  pour venir à notre rencontre.

Je pars donc avec les enfants (et le pique-nique du jour ! très important !)

On retrouve les formidables sensations de liberté, le plaisir du vélo. Pour notre nièce, c’est la découverte d’une région, d’un canal. Pour nous, c’est une continuation toute aussi enchantée.


J’ai le cœur un peu serré que papa ne soit pas là en ce début d’étape, mais les enfants dont les pieds doivent avoir une connexion étroite avec la langue, ne cessent de parler. Ça fait passer le temps plus vite. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Oh que c’est bô ! », papa nous a déjà rejoint, crotté de la tête aux pieds ! Il a tracé comme un fou depuis Mur de Bretagne pour nous retrouver au plus vite. Le terrain, étant détrempé, il s’est retrouvé couvert de boue.


Nous continuons ensemble. Le chemin est très agréable et le canal toujours aussi beau. Il est à déplorer que les maisons éclusières ne soient pas entretenues, contrairement à la portion avant Pontivy. Mais le côté sauvage est pour le coup très préservé.



Nous avions prévu un bivouac près de Saint Aignan, mais aucune aire de bivouac ne se profile à l’horizon, et le problème de ne pas pouvoir faire sécher le matériel reste entier. Nous décidons de continuer pour trouver un camping et profiter de blocs sanitaires.

Autre info super importante : Le camping de Mur de Bretagne n’est vraiment pas évident à trouver. Maman a tourné 5-6 fois dans le tout petit village de  Mur de Bretagne, sans jamais trouver le camping. Papa s’y colle, mais plutôt que de suivre les panneaux, il suit son instinct. Apparemment ça fonctionne mieux.


L’accueil du camping est génial. Les douches moins géniales, car juste tièdes. Coup de chance, le camping disposait d’un grand marabout où nous avons pu manger « au sec »
Papa installe le campement, avec une super configuration pour le tarp, le positionnant dans le prolongement de la tente pour gagner encore plus de place.
Malgré la pluie, je me fais quand même une joie de dormir « dehors ». Les duvets ont bien séché dans la voiture.

Et là, on se rend vite compte que le tarp fuit.
Merci qui ? Merci Décathlon, dont le tarp aura quand fait une nuit sous la pluie avant de devenir une véritable passoire (et nous l’avions imperméabilisé avant de partir !)


Heureusement, le camping possédait aussi une salle de jeux, assez petite, mais très utile, qui nous a permis de passer la nuit au sec. La tempête faisant rage dehors, nous nous sommes partagés : louloup et maman dans la tente, papa et ma nièce dans la salle.

C’était très difficile de dormir dans la tente avec le vent et la pluie, mais j’ai vite été bercée par le doux « Ouh OuhOuuu» de la chouette hulotte, qui avait dû se poser sur l’arbre juste au-dessus de nous. Rien que ça, ça valait bien une nuit en enfer !

Au petit matin, bah….Pareil. La pluie, le vent, le froid. On décide de s’arrêter là, car sans tente, ce n’est plus jouable pour papa et maman.


LE PLAN B
On repend la route, on s’achète une tente en chemin, et on file vers le Mont St Michel pour une ou 2 nuits dans les environs.
Arrêt technique donc à St Brieuc pour acheter la tente, et profiter d’un excellent resto qui remonte le moral des troupes et acheter un petit guide touristique de Bretagne. Comité exceptionnel pour décider de la suite des événements.
Chouette, on part pour Cap Fréhel, avec au programme visite du Mont st Michel, du Cap Fréhel et  de Fort Lalatte.
Aussitôt le soleil se joint à nous et le moral repart !

Bon d’accord, le Mont St Michel, c’était superflu, car c’est devenu une usine à touristes et quand vous cherchez le côté tranquille et sauvage, c’est vraiment pas la destination à choisir.
On ne s’attardera pas, mais les enfants ont été ravis.

On se retrouve au super camping municipal de Cap Fréhel. Je pense que je n’ai jamais vu un camping aussi grand. Il faut dire que l’on cherche souvent de petits campings de moins de 100 emplacements. Ici, je crois qu’il y en a 900 !  Heureusement nous sommes en basse saison, et nous avons l’embarras du choix pour l’emplacement. Nous optons pour un petit emplacement, à l’abri du vent et avec une vue imprenable sur la mer !


On en profite à fond, on fait sécher tout le matériel, on se détend. Et hop, une virée à la plage par les dunes, juste en descendant le petit chemin du camping ! Ça c’est trop top.

Par contre ce qui est moins top, c’est qu’au retour, le boîtier de pédalier du vélo de Louloup a rendu l’âme ! Mektum, il était écrit que nous ne ferions pas le Canal Nantes Brest ces, vacances-ci.


Le lendemain, 8 mai, jour férié, nous trouvons de justesse un vélo à louer! Nous partons à la journée à l’assaut du Cap et du Fort. C’était génial de longer la côte en vélo, de profiter de belles montées, qui annonçaient de belles descentes. Louloup a galopé sur sa nouvelle monture, et du coup, il est passé au vélo 24 pouces en un clin d’œil. Il a quasiment fait le retour Fort Lalatte- camping sans s’arrêter. Un simple constat s’impose : il faudra donc racheter un vélo plus grand !








Bon le moment tellement attendu : petit cours culinaire en itinérant !

Maman avait décidé de partir en autonomie quasi complète pour les repas du soir. Donc pour vous donner des idées et des envies voici la liste des menus du soir, facile à faire et à transporter pour 4 personnes. C’était l’occasion de tester de nouvelles recettes. (nous n’aurons pas tout tenté car nous avons fait un restaurant imprévu)


  

Repas 1 : Spaghettis façon randonneur : 1 boîte de thon (mise sous vide pour le transport), 1 tube de concentré de tomates, 1 tube de sauce tomates cuisinées, mélange d’herbes (coriandre, persil, ail) oignons séchés et réhydratés, poivrons séchés et réhydratés, environ 100g de spaghettis par personnes, comté à découper en petits dés ou lamelles, éventuellement, si vous y avait pensé du Parmesan !





-   Repas 2 :  Chili (sans la carne) : 1 grande boîte de haricots rouges (mise sous vide pour le transport) , 1 tube de concentré de tomates, 1 tube de sauce tomates cuisinées, 3 sachets de riz (plus pratique en sachet pour égoutter et doser), poivrons rouges, jaunes, verts séchées et réhydratés, oignons séchés et réhydratés, épices à chili, un peu de piments pour les aficionados !





-    Repas 3 : Falafel : 1 sachet de 200g de poudre à falafel (déjà épicée, c’est bien !), oignons séchés, poivrons séchés, quelque reste de haricots rouges de la veille, 1 tomate fraîche achetée en route, 1 sachet 8 tortillas (qui conserve très bien) un tube de sauce pita (c’est mieux, mais c’est encombrant, à quand les dosettes de sauces pita ?)

     Repas 4 : Omelette au fromage et morilles : œufs en poudre (acheté sur Internet, et bien utile aussi pour préparer les pancakes surprise le matin), lait en poudre, eau, morilles séchées (par nos soins, grâce à la cueillette dans le jardin) quelques morceaux de comté, oignons séchés, sel poivre. On avait pensé rajouter quelques petites pomme de terre en dés, mais nous n’avons pas eu le temps.

Repas 5 : c’est le repas dépannage que nous sauterons pour une Crêperie, on comprend aisément ! Pâtes au fromage : 100g de spaghettis par personne, comté en tout petits morceaux, sel poivre…S’il y a, un petit bout de jambon du pique-nique du midi.

Voilà de quoi vous mettre l’eau à la bouche et de la suite dans les idées. Ces 5 repas ayant une base d’aliments communs (oignon, épices, pâtes…) C’était facile à faire, à interchanger au besoin et surtout à transporter !

lundi 23 avril 2012

1.3 LE COUTEAU



En canoë qui dit corde dit couteau.
Selon le principe énoncé plus haut votre corde ne doit pas être une entrave à votre sécurité.

Si par malheur vous êtes coincé à cause de votre corde vous devez pouvoir vous en débarrasser le plus rapidement possible.
Donc premier point votre couteau doit couper.

Il existe plusieurs types de couteau de sécurité.
Je vous montre ici les deux types de couteau dont je dispose.

Le fixe est un couteau de plongée d’une marque connue, pourtant son tranchant me laisse perplexe et du fait de la dentition de la lame il est difficile à aiguiser.
Le couteau fixe sera retenu par son étui mais pourra être libéré rapidement en cas de besoin.

Evitez de relier votre couteau à votre gilet par une cordelette. Si vous êtes pris dans les remous, que votre couteau se libère, vous allez vous retrouver dans une machine à laver avec un objet tranchant (voire transperçant) dansant autour de vous.

Le couteau de plongée demeure cependant une alternative à ne pas négliger pour peu que le look un peu « Rambo » ne vous dérange  pas, que l’étui retienne le couteau sans le bloquer et que son tranchant soit efficace.

Vous pouvez tester la fixation du couteau à son étui en secouant l’ensemble si le couteau s’éjecte  c’est que l’étui ne fait pas le boulot.

Le Couteau pliant est un couteau de sécurité dont le manche permet une bonne préhension. Son système d’ouverture est facile à appréhender, le tranchant est efficace.
Le couteau est attaché au gilet par un simple mousqueton porte accessoire non verrouillé.
J’ai sécurisé l’ouverture du couteau avec un élastique et un bloqueur. Le couteau avait tendance à s’ouvrir trop facilement.

Contrairement au couteau de plongée la lame est de forme rectangulaire pour ne pas blesser.

Vous remarquerez sur les deux couteaux la présence d’un coupe sangle, détail que je privilégie pour un couteau dédié à cet usage.

Placez le couteau sur votre gilet à un endroit qui vous parait instinctif et facile d’accés.

Enfin vous pouvez porter à la ceinture un couteau de camp à lame fixe avec un étui qui retient bien la lame.
Même si son usage est plutôt destiné à la vie au campement ce sera une sécurité supplémentaire.

La corde à lancer

1.2  LA CORDE À LANCER


Pas de photo pour cet article car je n’en ai pas encore.

En premier lieu, n’importe quelle corde n’est pas une corde à lancer.

Votre corde à lancer se range dans un sac à lancer  à double fermeture pour éviter que le sac ne se vide dans le canoë ou en cas de chute.
Le sac contenant la corde est lesté d’un morceau de mousse assurant un meilleur lancé et sa flottaison.
L’extrémité lancée sera équipée d’une boucle de corde parfois protégée par une gaine plastique.
Surtout n’y attachez pas de mousqueton ou autre vous pourriez blesser la personne à secourir en lui lançant le sac.

L’ « École française » préconise de ne pas faire dépasser la corde du sac, les allemands et les anglais préfèrent, eux, laisser un bout dépasser du sac pour une meilleure rapidité d’intervention.

 Idéalement la corde sera d’un diamètre proche de 9mm, d’une longueur de 20 mètres, statique et flottante.

Évitez les cordes dynamiques car votre corde à lancer pourra servir en cas de mouflage pour tirer un canoë rempli d’eau et croyez moi ça pèse.

Pour plus d’efficacité, vous pouvez porter le sac à corde attaché à une ceinture. En canoë cela peut même s’avérer confortable en vous maintenant les lombaires. Mais surtout si vous tombez ou si vous devez intervenir rapidement la corde est avec vous.


L’ « École anglaise » préconise d’emporter une sangle roulée dans une poche d’une dizaine de mètres de long (minimum) qui sera envoyée comme un serpentin à la personne à secourir.
 C’est une sécurité supplémentaire qui peut s’avérer très efficace.

De la sécurité en canoë

Lors de l’open canoë festival 2012, j’ai eu l’occasion d’assister à un atelier sécurité animé par Jean-François DAO
Tony PAPE
Et un guide CK dont le nom m’échappe (désolé)

Voila ce que j’en ai retenu en 2 points importants.

1 LE MATÉRIEL

1.1  LE GILET
1.2  LA CORDE À LANCER
1.3  LE COUTEAU
1.4  LE SIFFLET
1.5  LE CASQUE
1.6  LA TENUE

2        LES GESTES QUI SAUVENT

2.1  NAGER EN EAU VIVE
2.2  LANCER UNE CORDE
2.3  ATTRAPER UNE CORDE
2.4  CHERCHER UNE PERSONNE INCONSCIENTE




1 LE MATERIEL

1.1  LE GILET :

Un bon gilet doit comporter plusieurs « accessoires » qui le différencient d’un gilet lambda.
Commençons par la ceinture.
Sa boucle doit de préférence être équipée d’un système « quick release » un corde terminée d’une boule que l’on peut attraper  très rapidement même en cas de panique.

Idéalement la ceinture doit pouvoir être désolidarisée du gilet (vous verrez pourquoi par la suite)
La ceinture doit également être placée ni trop haut ni trop bas, idéalement un peu au dessus des hanches pour un maintien optimal.
Attention certains gilets ont une ceinture trop prés du corps qui a tendance à rouler sur elle-même et devient donc difficile à attraper en cas d’urgence.
Ces modèles de gilets ne seraient plus fabriqués de nos jours.

Un bon gilet doit aussi être équipé de sangles passant par les épaules et dont les coutures « courent »  le long du gilet. Ainsi lorsque l’on vous attrape par les épaules le gilet ne se déchire pas.



Autre point important le leash et le mousqueton.
Que votre gilet n’en soit pas doté ne fait pas de lui un mauvais gilet mais les bons en ont.
Le leash sert  à être assuré quand on va secourir ou à assurer quelqu’un qui va secourir.
Il est relié par un anneau à votre ceinture, dans le dos, et couplé à un mousqueton assez large à fermeture non verrouillée. Le mousqueton doit pouvoir être ôté à la moindre occasion.
.
Afin de ne pas vous mettre en danger, lorsqu’on porte le gilet, le mousqueton ne doit pas être accroché à une partie fixe du gilet mais à une partie qui lâchera prise à la moindre traction.
Ici, ce qu'il NE FAUT PAS FAIRE, attacher le mousqueton à une sangle fixe

Si le fait d’être relié à quelqu’un par votre leash vous met en danger, vous devez pouvoir vous en débarrasser en ôtant votre ceinture grâce au système « quick release » . La ceinture se défait alors totalement et vous libère de votre lien.


Un principe essentiel à retenir :

AUCUN ÉLÉMENT DE SÉCURITÉ NE DOIT DEVENIR UN DANGER POTENTIEL

Vous devez donc pouvoir vous libérer du leash, de la ceinture voire de votre gilet en un clin d’œil.
Ici, le mousqueton est glissé sous la poche.

Ici, le mousqueton est fixé à une sangle à scratch.


Revenons au gilet, il doit être adapté à votre taille et à votre poids. Votre gilet a également une durée de vie.

Si à  40 ans vous portez toujours votre gilet fétiche, celui que l’on vous avez offert pour vos 20 ans. Alors vous avez un problème. Il se peut que votre physiologie ait quelque peu changée (prise de poids) et il y a fort à parier que la mousse de votre gilet au bout de 20 ans d’utilisation ne soit plus aussi efficace.

Enfin , si vous êtes à plusieurs , « checkez » vous les uns les autres :
-         Vérifiez les fixations,
-         Vérifiez que votre gilet ne soit pas trop lâche,
-         Vérifiez la position du leash s‘il y en a un.

Ah oui j’oubliais, quand vous débarquez pour un pause et que vous avez froid gardez le gilet sur vous et glissez les mains à l’intérieur ça réchauffe.