suède 2013

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NOUS

Sommes une famille composée ou plutôt recomposée d'individus marqués par le voyage.
Les parents ont bien roulé leur bosse, mais ont du mettre leur vie entre parentheses quelque temps, leur vie mais aussi leur gout du voyage et peut etre aussi leur physique ( un peu tout de même ).
Quant au rejeton il est lui le pur fruit d'un voyage et nous l'espérons sera aussi le pur fruit de nos voyages.... Voila nous n'avons pas d'autre ambition que celle de vous faire partager nos excursions petites ou grandes , passées ou futures......

vendredi 15 janvier 2010

Le Kit De Survie

Tout un programme ! Le kit de survie symbolise, en ce qui nous concerne, la frontière entre le mythe et la réalité, ou moins prosaïquement, entre le folklore et le pragmatisme.

Randonneurs posez vous la question (et la je ne m’adresse qu’aux randonneurs), combien de fois avez-vous eu besoin d’un Kit de Survie ?

Sous nos latitudes et à plus forte raison dans notre région, on a peu de chances de se perdre et devoir attendre les secours pendant plusieurs jours, hormis en milieu haut alpin ou en pleine mer (mais je vous ai dit que je ne m’adressais qu’aux randonneurs).

Comme je l’ai lu sur un forum spécialisé, le kit de survie doit correspondre à nos besoins, répondre à cette question fondamentale : De quoi ai-je besoin pour parer aux risques que j’encours ?

Tout la problématique est la : « quels sont les risques que j’encours ? »

Justement entre Randopirates on en parlait hier. Le risque, pour nous, est de se perdre et se faire surprendre par la nuit.

Comme je le disais plus haut, peu de chance de se perdre plusieurs jours, donc le risque est simplement de devoir passer la nuit dehors à l’abri du froid et de la pluie, d’attendre le lendemain pour retrouver notre chemin ou à défaut une route ou une personne qui nous renseignera.

Même ce risque la, nous le plaçons loin derrière le risque de se blesser (coupure, entorse, membre cassé ou encore hypoglycémie), pour ça nous avons la trousse de secours dont je ne referai pas le détail, on ne va pas réinventer le bidon de 2 litres non plus.

Revenons à notre scénario catastrophe :

les Randopirates partent donc en forêt de TRELON, s’y enfoncent et finalement ne retrouvent plus leur chemin, ils ne sont pas la ou ils pensent être sur la carte, avec tous ces arbres pas de triangulation possible, on fatigue, la nuit tombe, on commence à avoir un peu faim, un peu froid, et on s’emporte. Le premier réflexe sera quand même d’essayer de définir un azimut pour trouver une route qui mènera à la voiture en se disant (randonnée de m…. !) .

Mais voila on ne trouve pas la route, tout le monde fatigue et s’est tordu la cheville au moins vingt fois sur des racines ou autres nos pieds pèsent trente kilos chacun.

La décision est prise on stoppe. On prépare un abri de fortune, on fait un feu, et on mange ce que l’on a, si possible on boit chaud.

 Notre kit de survie répond à ces besoins.


Dans l’ordre nous y trouvons, du MAYA DUST, des gros élastiques, une scie fil, de la cordelette (2-3 mètres), un « œuf vaseline », une boite alu, étanche, deux préservatifs, des Micropurs forts, du Duck Tape, une bougie chauffe plat, des lames de rasoirs, un petit crayon de bois, des allumettes de survie, un bloc de magnésium et son grattoir. Un sac plastique pour le contenu de la boite, un sac type Ziploc pour envelopper le tout

LE FEU.



Le Maya Dust, tout comme le bloc de magnésium servent d’amadou…..en théorie, en pratique c’est beaucoup moins évident. Il faut une bonne quantité de copeaux de magnésium et de Maya Dust pour démarrer le feu. Nous avons essayé de le démarrer avec le grattoir et le firesteel qui se trouve sur le coté de bloc de magnésium, peine perdue. Voila le coté Folklorique du kit, je garde, malgré tout, ces éléments dans mon kit, n’ayant pas renoncé à l’idée d’allumer un feu avec.



Pour le coté pragmatique il y a la bougie chauffe plat ainsi que l’œuf vaseline et les allumettes de survie. L’œuf vaseline, est constitué de coton enduit de produit lubrifiant à base de silicone ou paraffine que tout VTTiste possède. Ce produit hautement inflammable s’embrase au contact de la moindre étincelle, le contenant en plastique s’embrase un peu plus lentement. Une méthode efficace pour commencer un feu. La bougie chauffe plat produit une flamme stable pendant plusieurs minutes ce qui laisse, également, le temps de démarrer un feu.
A noter que la cordelette peut également servir d'étoupe.



L’EAU


On ne vas pas la fabriquer. Nous en avons toujours dans nos gourdes ou poches à eau. S’il ne nous en reste plus, nous en prendrons la où nous en trouverons et la purifierons avec les Micro pur, le cas échéant.

Cela dit nous pouvons aisément passer une nuit sans eau, mais l’hydratation participe au réchauffement du corps et diminue de fait les risques d’hypothermie. Mieux vaut en avoir .

Enfin je réponds à la question qui se pose depuis le début : « des préservatifs ? POURQUOI ? »

Et non ce n’est pas au cas où l’on croiserait une créature de rêve ayant besoin de réconfort…., désolé Steeve…On s’en servirait pour transporter de l’eau, enveloppé d'une chaussette au cas ou les gourdes ou poches à eau feraient défaut ( cela dit c’est peu probable mais on ne sait jamais).

L’ABRI




Nous ne partons jamais sans un poncho, une couverture de survie à usage unique chacun et une couverture de survie réutilisable. L’abri on sait faire (voir la rubrique sur les tentes) . Bien que nos ponchos soient équipés de tendeurs, la cordelette peut s’avérer utile en cas de besoin d’attaches supplémentaires. Le Duck Tape est indispensable pour tout réparer, sacs, poches à eau, ponchos, chaussures, vêtements…..


LE RESTE

Les lames de rasoirs, au cas ou un objet tranchant nous ferait défaut.
Le crayon, c’est toujours utile.
La scie fil, pour couper des branches. C’est pas extra efficace mais cela permet d’entamer des rondins pour les casser ensuite.
Les élastiques, faut toujours en avoir.
La boite en alu, contenant idéal, on peut en retirer le joint d’étanchéité et s’en servir comme popotte.
Le sac Ziplock, protége l’ensemble, il peut étre utilisé comme gamelle, réserve à eau, poubelle….


Le tout rangé dans sa boite




Le kit prêt à ranger dans son sac plastique



QUAND Y’EN A PLUS Y’EN A ENCORE

Comme je l’ai dit plus haut, nous ne partons jamais sans poncho et couvertures de survie. Avec la pharmacie en plus du kit de survie cela constitue, en partie, notre fond de sac.

Mais nous ne vous aurions pas tout dit sans vous parler du sifflet.

Elément indispensable de sécurité, nous l’utilisons en cas de perdition. Personnellement je ne l’ai utilisé qu’une fois, en montagne, pour attirer l’attention de quelqu’un. Celui des parents est équipé d’une boussole, quant à notre bigorneau il dispose du sien. Nous lui remettons à chaque début de randonnée en précisant bien qu’il ne s’agit pas d’un jouet et qu’il ne doit l’utiliser que s’il ne nous voit plus (c’est peu probable, sa maman l’a toujours à l’œil).

Les couteaux, pourraient faire l’objet d’une rubrique à eux seuls. En plus d’un outil multifonctions j’utilise un couteau à lame en fer forgé, avec un manche en bois d’If. Je me le suis procuré sur un marché médiéval, d’entretien facile j’arrive à garder un tranchant efficace.

Bref le kit complet ça donne ça ....




....Mais le Kit idéal ça donne ça...;)




CONCLUONS

Pour nous, les Randopirates, le kit de survie participe plus d’une démarche d’enrichissement personnel que d’une mesure de sécurité. La volonté d’apprendre les techniques de « Buschcraft », plus qu’une paranoïa délirante et excessive nous a poussé à constituer ce kit dont nous ne maîtrisons pas encore tous les éléments. Nous estimons le risque de perdition assez minime, particulièrement dans nos régions, mais bon, peut-être sommes-nous trop confiants ….qui sait.

jeudi 14 janvier 2010

Troisième étape La folle pensée /Concoret

Etape relativement courte qui démarre sous un ciel gris, nous transgressons un avis de propriété privée pour suivre un chemin qui nous mène à travers bois jusqu’à des ruines non loin du chêne à guillotin. La pause s’impose et nous admirons ce vieil arbre qui lui nous contemple du haut de son millénaire. On est peu de chose.


Nous arrivons tôt dans l’après midi au camping de Concoret, désert, la encore nous n’avons que l’embarras du choix de l’emplacement. Tout naturellement nous choisissons un endroit avec vue sur la forêt qui nous domine et sur ce joli petit hameau que nous traverserons demain en route vers PAIMPONT.

Aussitôt après le déjeuner vient la sieste, suivie d’une visite du village ou nous nous ravitaillons chez « Madeleine » pour le festin de ce soir : biscuits apéritifs, saucisson, tranches de magret de canard, thon, pommes de terres aux petits oignons et confit d’aubergines le tout arrosé de cidre.

Au retour nous poussons jusqu’au lavoir, qui, parait-il serait hanté……



Le soir, en guise de promenade digestive nous nous promenons autour de l’étang et jouissons d’un magnifique couché de soleil.





mercredi 13 janvier 2010

LE MATOS

Bon fallait bien qu’on y vienne, que l’on vous en parle de notre matériel .Faut dire que nous en sommes fiers bien qu’en fait, nous n’y avons aucun mérite.

L’idée de cette rubrique n’est pas seulement de faire étalage de matériels mais de vous exposer ce que l’on utilise pour nos virées et de vous faire part de nos retours d’expériences sur tel ou tel article.

En même temps il faut bien l’avouer le pacha adore les rubriques matériels sur les forums et les blogs alors pourquoi ne pas faire une rubrique sur nos joujoux !

NOS TENTES

Ben ouais on en a plusieurs. D’une part parce que chacun est arrivé avec les siennes et que d’autre part elles correspondent à des besoins spécifiques.

Allez honneur aux dames, le tunnel de Maman. Celle la on ne l’utilise que pour nos « camps de base » (nom ronflant pour dire le camping ou on prend l’apéro après être allés faire une rando à la journée).
Impossible à trimballer en itinérant, on s’en doute, elle nous offre un véritable espace de vie en « camping sédentaire » en cas de mauvais temps. On y est restés des heures entières debout sous la pluie en Dordogne. L’avantage est également de pouvoir y manger à trois ….sous la pluie….vive la Dordogne !



La p’tite bleue de Maman. La je ne sais pas si on a des photos. C’est un petite tente dôme sans marque, assez solide que maman avait acheté aux States (prononcer stéilletssss). On ne l’a pas encore utilisée ensemble, l’abside est assez grande, va falloir la tester un de ces quatres.

A moi maintenant ou plutôt à nous celle la, une Lafuma 3-4 places pour remplacer ma vieille Lafuma ACADIA qui avait trop vécu. Une tente assez spacieuse pour nous trois, solide, de bonne facture, avec une abside permettant également de « popotter » à l’abri. On l’utilise principalement dans nos itinérants à vélo.



La «old » PUMORI, des comme ça on en fait plus .Je l’avais achetée chez Decathlon , du temps ou ils distribuaient autre chose que leurs quechuachua. Encore du Lafuma , une tente pour deux ou en se poussant on peut être à trois avec un double toit « alu » sur sa face interne, c’est une tente que l’on pourrait qualifier « quatre saisons » et le tout pour prés de 2kg5 ma p’tite dame, un record de légèreté à l’époque !. On s’en sert également en itinérant vélo principalement lorsque nos bivouacs doivent rester discrets. Sa forme tunnel assez basse et sa couleur verte sont des atouts en camping sauvage mais bon chut, faut pas le dire……


Et enfin « ze last but not least » comme diraient nos amis d’outre manche, la Vaude Hogan Ultralight !!! tin tin !!!!!

Un bijou de technologie presque aérospatiale ! Jugez en par vous-même, deux places et seulement deux, une petite abside, une forme géodésique, résistance au vent assez impressionnante, respirante , avec double toit pour 1kg 7 !La tente idéale pour la rando à pied à vélo à deux ou seul, selon moi. Bon y a mieux mais c’est plus cher aussi.

Détail qui a son importance je l’ai eu moins cher et avant mon beauf qui lui, l’a choisie en orange (n’importe quoi lui !) .


J’allais oublié la Tarp de chez Quechua, assez lourde avec ses poteaux, à utiliser sans donc. Complément idéal des tentes que je viens de citer, comme auvent. On peut également l’utiliser seule mais on n’a pas encore essayé.


Et puis il y a nos ponchos dont on se sert comme abri pour les pique-niques, plus pour le fun que par nécessité, ainsi on s’entraîne à les monter en cas de nécessité.


mardi 12 janvier 2010

Quelques photos pour méditer

Pour le délice des yeux , quelques photos d'une belle journée d'hiver au Tréport :


















Un grand merci à Régis et Lucie pour ce pur moment de magie et de bien-être !

lundi 11 janvier 2010

proverbe...


Quoi de plus Mormal ?

La forêt de Mormal est la plus grande forêt publique du département du Nord (9.163 hectares, rien que ça !). Il coule donc de source que nous en jouissions autant que faire se peut !

Voici donc quelques photos du site, qui est magnifique, serein et très agréable à randonner.


Invitation à la liberté ...


et à la méditation.


Quelques champipi




Mais je ne m'y risquerai pas !

Nous profitons de cette ballade en famille, comme à l'habitude, pour parfaire nos techniques de repérage d'animaux sauvages, en tentant de reconnaître traces, indices et autres empreintes laissés par nos amis les bêtes. Bon d'accord, y'a encore du boulot !!!

vendredi 8 janvier 2010

Qu'il est Joly ce Val

Les Randopirates ont le goût de l'aventure, certes... mais surtout le goût de la nature ! Donc sans nécessairement aller au bout du monde, on en profite un max !

-4°C, du soleil, un peu de neige... alors qu'est-ce qu'on attend?

C'est parti pour le Val Joly. Mais pas celui des touristes, qui de toutes façons, par -4°C restent enterrés dans leurs demeures. Non ! C'est la face cachée du Val qui nous attire. Le 3 Janvier de l'an 2010, nous voilà partis, sac sur le dos, en forêt de Trélon pour la journée.



Nous trouvons un coin de rêve pour pique-niquer, tout à côté d'une charmante Chapelle au pied de laquelle coule une source. Endroit magique et légendaire, nous n'en doutons pas...



Papa s'occupe de la popote : régal de coquillettes au confit d'aubergines...umh... j'en salive encore ! Maman et Bigornot explore les alentours et font un voeu dans la source. Quelques flocons virvoltent doucement et la magie de Dame Nature opère en silence.

Le ventre plein, nous reprenons chemin. Bigornot profite de toutes les flaques gelées pour briser la glace... au sens propre. Nous croisons bientôt une biche, qui nonchalante, passe notre chemin et le sien.



Ils ne nous en faut pas plus. Nous marchons encore 1 heure au moins, avant de rejoindre à regret la voiture. La prochaine fois, un bivouac s'imposera.

Ce qu'on est bien dehors !

ScarpeFace

Les Rando-pirates sont 3, mais cela vous le saviez déjà. Ils utilisent tous les moyens de locomotion sans moteur pour leurs déplacements loisir, et bien sûr le canoë-kayak a vite fait partie intégrante de leur mode de déplacement. Nous avons un canoë (ou plutôt un paquebot de résine, qui peut contenir au moins 4 personnes), un kayak de mer DAG 1 place et un kayak de base Rotomod Paséo 1 place 1/2.




Bien que nous ne soyons pas encore partis bien loin, et pour cause, nous avons la chance d'avoir un cour d'eau juste en face de notre demeure ! nous allons au gré de nos envies rendre visite aux poissons, canards et autres animaux aquatiques.


Les premières mises à l'eau furent laborieuses, plus par manque d'habitude et par peur que par des réelles difficultés. Il faut le dire l'eau est un élément bien différent à appréhender, surtout quand on a 4 ans ! Mais depuis que de changement, et le petit pirate ne se prive pas de crâner auprès de ses copains à grand renfort de vocabulaire ornithologique.

Personnellement, je pense que le meilleur moment pour naviguer sur ce cour d'eau tranquille... très tranquille qu'est la Scarpe (vous l'aurez deviné par le titre de ce post), c'est au crépuscule d'un doux soir de mai-juin, lorsqu'un concert de batraciens s'offre à vos oreilles, et que milles petits yeux brillent dans la nuit. A cela s'ajoute le bruissement des roseaux balancés par le vent et le clapotis de l'eau sous les douces caresses des pagaies…et là c'est l'extase.
Bien sûr, vous n'aurez tout cela que si vous faites abstraction de notre petit bigornot à nous, qui ne peut s'empêcher d'y aller de son commentaire à chaque poule d'eau que l'on croise. Il faudra être patient et attendre une heure avant que celui-ci, bercé par le doux houllement du canoë, ne s'endorme entre les jambes de papa.

Que ce soit en famille, en couple ou en solo, nous découvrons et redécouvrons les berges des la Scarpe au gré des saisons.



Nous en profitons pour chouchouter notre environnement. On se demande si certains ne prennent pas un malin plaisir à souiller la nature, ou s'il s'agit vraiment d'un acte d'inconscience... mais qu'on se dise, ce que l'on jette se retrouve tôt ou tard dans notre assiette !
C'est ainsi que maman est revenue une fois bien plus chargée au retour, avec un sac poubelle rempli de déchets en tout genre, essentiellement des bouteilles. Il semblerait que eau rime avec Kro, aller savoir pourquoi ? Cela me chagrine toutefois, car un geste simple peu changer beaucoup !

Maman s'est donc promis de se refaire un raid anti-déchets dès que possible, pour permettre à notre belle rivière de rester toujours aussi agréable. Et pourquoi pas avec un pic-nique à la clef ?
Avis aux amateurs...

Entre Marchiennes et Warlaing...