suède 2013

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NOUS

Sommes une famille composée ou plutôt recomposée d'individus marqués par le voyage.
Les parents ont bien roulé leur bosse, mais ont du mettre leur vie entre parentheses quelque temps, leur vie mais aussi leur gout du voyage et peut etre aussi leur physique ( un peu tout de même ).
Quant au rejeton il est lui le pur fruit d'un voyage et nous l'espérons sera aussi le pur fruit de nos voyages.... Voila nous n'avons pas d'autre ambition que celle de vous faire partager nos excursions petites ou grandes , passées ou futures......

jeudi 30 mai 2013

Bivouac Hivernal






Voila enfin un épisode neigeux qui dure. Voila enfin le moment rêvé pour tester le bivouac sous la neige.

Bon, les températures ne sont pas trop basses, à peine frôle t’on les-5°.

C’est malgré tout assez pour qu’un des beaux frères suggèrent une nuit sous la tente. Un ami se propose de nous accueillir dans son jardin à l’orée de la forêt.

Une nuit sous la tente, sous la neige d’accord !
Mais pas sans un bon américain burger sauce Hannibal + une petite trappiste ou deux je ne sais plus…
Bon bref de quoi se tenir chaud.

C’était également l’occasion de tester ma Snowsled.

Le bivouac ou plutôt la nuit sous tente:
J’ai choisi, allez savoir pourquoi, de ne pas avoir froid. Apres avoir déblayé la neige, je place sur le sol, une première Space Blanket face argentée sur le sol. Puis j’y pose la chambre de ma tente, assez rapidement car la neige tombe de plus belle.
Tout aussi rapidement j’installe le double toit pour que la neige ne s’accumule pas sur la chambre.
Je pose une seconde Space Blanket sur le sol à l'intérieur de la tente , cette fois-ci face argentée au dessus afin de garder à minima la chaleur dégagée dans la tente. J’ajoute mes matelas un Ridgerest Deluxe et un Neoair.
Enfin j’installe mon sac de couchage en duvet d’oie.
Il n’y a plus qu’à aller se nicher dans les bras de Morphée.
Mais je rencontre un petit problème.
Le zip d’entrée de la chambre de ma tente est cassé. Je dispose ma veste pour que l’air froid ne rentre pas par le bas de la porte et fixe la porte avec des épingles à nourrisse.
Bon je me blottis dans mon duvet. Je suis bien la dans mes plumes. J’entends la neige fine tomber sur la toile.
Je m’endors doucement, au chaud.
Mais je rencontre un petit problème, du à l’effet diurétique de la bière sans doute.
Une envie pressente m’oblige à quitter mon duvet. Partiellement du moins, car j’ai amené avec moi, une bouteille à large goulot afin de ne pas avoir à sortir de la tente.
C’est plutôt conseillé en bivouac hivernal surtout si dehors, la tempête se déchaîne.
Bon là, il neige mais ce n’est pas la tempête et il n’y aucune chance que je me perde mais je voulais me mettre en conditions.

Et bien ça ne marche pas. A peine la « tentative commencée », je réalise que ça ne passe pas. Aucune prétention à ce niveau là mais pour que tout se passe bien il faut vraiment un large goulot type Nalgène.
Je me décide donc à sortir.
Mais je rencontre un petit problème.
Le cuir de mes chaussures a gelé. J’essaie d’enfiler des chaussures à coque rigide au diamètre trop petit pour mes pieds le tout avec une envie de plus en plus pressente.
Enfin j’arrive à me chausser et je peux me soulager.
Maintenant il faut ressortir mes pieds de leur piège.
Voila c’est fait, je peux me glisser à nouveau dans mon duvet, je commence à m’endormir et là, je rencontre un petit problème.
Mon duvet NEOAIR se dégonfle plus qu’à l’accoutumée. Il se dégonfle toujours un peu au cours de la nuit mais là il est franchement dégonflé, je suppose, j’espère que c’est le froid. Je check la température dans la tente il fait 2° C il est minuit passé. Je m’endors pour de bon jusque 7h du matin.

Je retrouve mes chaussures gelées et commence à ranger duvet et matelas dans le sac étanche de ma Snowsled recouverte par la neige.
Je replie tout de suite la tente en mettant la toile et la chambre en vrac dans le même sac. En temps normal, j’aurais rangé la toile dans un sac différent de la chambre, mais là je repars chez moi.
Apres un petit dej’ copieux, au chaud chez notre ami chacun repart chez soi. Je choisi de rentrer à pied en tractant ma Snowsled.
Par un chemin à travers champ je rejoins la voie verte pour traverser la forêt.

La neige tombe toujours et la couche devient assez épaisse, j’en viens à regretter de ne pas avoir pris mes raquettes, la Snowsled, quant à elle, glisse toute seule et laisse oublier le poids du matériel.

Le retour se passe sans problème la forêt enneigée prend des airs mystérieux dans ce calme duveteux.

Je rentre chez moi et retrouve ma petite famille en train de confectionner un château de neige.

Cette journée a vraiment des airs de Canada .

Bon je retiens quelques petites choses de cette expérience.

-faut vraiment un large goulot
-faut vraiment rentrer les pompes dans la tente, par grand froid dans le duvet.
-faut vraiment un matelas mousse pour empêcher le froid de remonter
-faut vraiment mettre sur soi ou à part sur la snowsled un sac avec les affaires pour la journée afin de laisser fermé celui qui contient duvet, tente et vêtements.
-faut vraiment tester le bivouac hivernal, c’est une expérience à part.

 
A bientôt

mercredi 15 mai 2013

20/21 AVRIL 2013 BALLADE A CLAIRMARAIS



Le printemps daigne enfin se montrer. C’est avec impatience que nous attendions le moment propice pour une sortie digne de ce nom.
En effet, cette année, suite à l’épisode neigeux tardif, nous avons du remettre puis annuler notre sacro-saint bivouac d’avant le printemps, bref il était temps de pouvoir enfin sortir.

L’occasion nous a été donnée par la bande de KAYAKESKO. Une proposition pour une sortie canoë d’un week-end dans les marais de Saint-Omer. Les dates concordent, nous sommes disponibles  c’est bon il n’y a plus qu’à…..

Les réflexes reviennent comme les feuilles sur les arbres. A peine suis-je rentré du travail que ma douce, en congés la veille du départ, a déjà tout préparé : réchaud, barbecue, couchages, tente, matériel de navigation et de sécurité sont prêts à être embarqués.
Il ne me reste plus qu’à compléter avec quelques bières.

Le lendemain, dés que possible nous partons. Après une bonne heure de route nous arrivons au point d’embarquement choisi par Greg, l’initiateur de ce périple.


Je contacte Greg déjà sur l’eau, il m’indique la direction à prendre mais à peine avons nous eu le temps de nous équiper que toute la bande vient nous chercher.

Nous retrouvons avec plaisir des têtes désormais familières et nous voila partis. Le vent également de la partie, ne gâte rien au plaisir d’être à nouveau, ensemble, sur l’eau. 

Une petite pause café et il faut déjà songer à prendre le chemin inverse pour ne pas être en retard au BBQ.


On range le matériel, on charge les canoës et la caravane s’ébranle direction Tournehem-Sur-Hem, chez les parents d’Hélène, l’autre organisatrice de cette escapade.

En chemin, nous nous interrogeons malgré tout sur les capacités d’accueil de nos hôtes.
La caravane se compose de 2 campings car dont un avec une remorque de 8 canoës,  4 voitures dont une avec caravane. Les 4 voitures ont un canoë sur le toit. On ne passe pas inaperçus….


Mais le jardin d’accueil est assez grand pour tous nous héberger sans que nous soyons les uns sur les autres. Tandis que les  camping cars se garent (ils n’ont que ça à faire, eux), les tentes se dressent, la caravane s’installe.

On met en route les BBQ, on décapsules les premières bières et voila l’apéro qui démarre.

La soirée se déroule entre grillades et salades pour se finir en apothéose par une mousse au chocolat divine.


Le lendemain on se réveille « à la fraîche ». Tout est givré, les pare brises, les tentes, les gens.
Apres le petit déj’, après que tout soit replié, la caravane se met en branle vers Salperwick, ah ? Non, tiens on part à Nieurlet. Changement de dernière minute pour que tout ce monde puisse se garer.


La journée est franchement ensoleillée on pagaie des heures durant mais les estomacs commencent à crier famine. .On débarque sur une petite aire et on se repaît de sandwiches salades, reste de grillades, bières et surtout de mousse au chocolat façon Jaak.

Encore quelques ronds dans l’eau , quelques essais de canoës et l’horloge nous ramène à la dure réalité, il faut rentrer .


On embarque le matériel, amarre le canoë et voila le week end est terminé mais la saison ne fait que commencer….

mardi 14 mai 2013

Canoë sur le Lac des Vieilles Forges

Dernier week-end de septembre: un temps de rêve, une envie de canoter entre amis, et un petit coin de paradis... Que demander de plus?

Nous voici donc partis de bon matin, direction les Ardennes, côté français, pour découvrir un paysage sauvage enchanté, à quelques pas de chez nous. Nous ne nous attendions pas à ce un si beau coin de nature et à vivre un week-end tapis rouge, ou plutôt tapis vert, comme les arbres qui nous entouraient.



La bande habituelle du forum Kayakesko, rejointe par une autre de bande de gais-lurons au coup de pagaie facile, se sont retrouvées sur la plage du Lac des Vieilles Forges. Une belle flotte d'une petite vingtaine de canoistes. L'ambiance était donc au rendez-vous ! Le saucisson aussi...

Merci Pierre, qui a ramené 6 canoës pour les essayer ! Quel plaisir.


Nous avons donc passé 2 jours à passer d'une embarcation à l'autre et à repérer les petits recoins sauvages autour du lac pour nos prochains bivouacs.
Le soir nous nous sommes retrouvés autour de la table, chacun amenant ses vivres à partager ( et aussi ses breuvages...) Malgré le froid et l'humidité du soir, nous avons su nous réchauffer le coeur et nous avons bien rigolé



Le lendemain, nous n'avons pas pu nous empêcher de repartir avec un canoë supplémentaire : le joli Mistral. C'était un peu l'idée de toute façon, car papa le convoitait déjà depuis bien longtemps, et pour ses quarante ans, il s'est enfin décidé.