suède 2013

suède 2013

NOUS

Sommes une famille composée ou plutôt recomposée d'individus marqués par le voyage.
Les parents ont bien roulé leur bosse, mais ont du mettre leur vie entre parentheses quelque temps, leur vie mais aussi leur gout du voyage et peut etre aussi leur physique ( un peu tout de même ).
Quant au rejeton il est lui le pur fruit d'un voyage et nous l'espérons sera aussi le pur fruit de nos voyages.... Voila nous n'avons pas d'autre ambition que celle de vous faire partager nos excursions petites ou grandes , passées ou futures......

vendredi 19 novembre 2010

Test Dag en mer (9 septembre 2010)

Profitant d'un week-end à la plage (une fois n'est pas coutume), nous avons décidé de tester notre kayak de mer.

En effet, il n'avait navigué que sur des rivières jusqu'à présent. Bon, soyons honnête, la mer se jour-là nous invitait doucement à prendre les flots, mais elle ressemblait assez à une rivière calme, tellement les douces vagues venaient lécher le rivage avec délicatesse.


Papa s'est lancé le premier, pendant que maman restait sur le rivage pour superviser le louloup des mers, et intervenir en cas de pépins. Mais à vrai dire il ne pouvait vraiment rien se passer de grave, et papa a savouré un grand moment de bonheur "au large".

De retour, il a fortement invité maman a en faire autant, et bien que un peu frileuse de prime abord, maman a accepté. Nul besoin de dire qu'une fois au large, elle y serait bien restée.


Sentir la douce houle bercer le kayak. S'approcher des mouettes, qui vous considèrent comme l'une d'entre elles (après tout, grand, blanc qui flotte, ça décrit bien une mouette ça, non?). Sentir le vent et le soleil, loin de la cohue de la plage. QUE DU BONHEUR !

De retour sur le rivage, il faut quand même bien manoeuvrer car les petites vagues ont vite fait de vous faire chavirer. Ce qui arriva à maman bien sûr, mais elle était morte de rire, tellement la mer, un peu joueuse, l'avait pris par surprise.

mardi 16 novembre 2010

Les grandes marées

Amateurs de sensations fortes, je vous conseille vivement de faire un petit tour à la plage lors des grandes marées, c'est à dire lorsque le coefficient des marées est élevé.


C'est ce que nous avons fait, en famille. Nous étions 13, et même pas au complet à vrai dire. Une jolie petite famille quoi !

A Wimereux, la digue rempli toutes ses fonctions lorsque le mer déchaînée vient abattre ses vagues déferlantes. C'est tout simplement génial de voir ce spectacle.
Pour info, nous étions à un coefficient de 111, ce qui est déjà pas mal, mais il y a mieux. Et pourtant, c'était puissant !



Mais attention aux imprudents, qui pourraient se faire happer par la mer s'ils s'approchent trop près.
Un groupe de hollandais non loin de nous jouaient un jeu dangereux avec la mer, et nous n'étions pas rassurés, car si la mer a décidé de vous prendre, on ne peut rien faire contre sa force.


Quant à nous, moins téméraires, nous nous laissions éclabousser par les vagues gigantesques, et nous en riions bien. Trempés jusqu'au os, les enfants en redemandaient, et il aura fallu les changer plusieurs fois dans la journée, mais ça fait parti du jeu.

Nous avons profité du vent aussi pour faire une partie de cerf-volants avec les enfants, petits et grands. Je crois qu'il n'y a pas d'âge. On s'éclate.

Le soir venu et la mer reculée s'étant calmée, nous sommes allés manger, comme il se doit, des moules-frites dans un bon petit restau du coin. Le ventre plein, nous sommes allés rendre un dernier hommage à la "grande bleue", avant de reprendre la route. Quelques kilomètres à peine, et déjà le doux ronron des enfants endormis berce l'arrière de la voiture.

Quelle journée formidable !!!

mercredi 10 novembre 2010

Week-end bivouac entre les 2 Caps. (28-29 Août)


C’est déjà bientôt la fin de la saison sur les côtes du Nord. Mais encore quelques beaux week-ends ensoleillés s’offrent à nous.

C’est pourquoi nous partons, sac à dos sur le dos, pour aller où le vent du nord nous mènera papa et moi.

Nous partons de Wissant et longeons le GR des 2 caps en direction du Cap Gris Nez. Le temps est splendide et nous apercevons les côtes anglaises qui se dessinent à l’horizon.


 Après avoir marché un  long moment sur la plage, nous retournons à l’intérieur des terres, un peu avant d’arriver au cap, pour tenter de se trouver un petit coin sympa pour la nuit.  Il nous aura fallu encore un certain temps, car malgré tout, la région est très agricole, et les champs en bordure de fermes ne permettent pas toujours de s’installer.



Parti en éclaireur, mon cher et tendre nous dégotte un petit coin de paradis, en lisière d’un champs de blé et d’un bosquet. La lumière du soir tombant inonde le champs de couleurs dorées, et la magie de la nature opère déjà…



 Nous commençons à déballer les affaires, lorsque HORREUR, maman ne s’est pas aperçu qu’il manquait les piquets de tente. (nous les retrouverons en rentrant, car ils avaient simplement glissés hors du sac de rangement). Le vent soufflait comme à son habitude sur la côte et la panique me gagne. Mais HOURRA, papa toujours prêt, avait pensé, je ne sais par quel hasard, à prendre son poncho tarp, avec son jeu de 6 piquets. Cela nous suffira pour passer la nuit.



Petit dîner au chant des oiseaux, et hop on file se blottir dans nos duvets, juste à temps car une petite bruine commence à tomber.

Au petit matin papa se porte volontaire pour préparer le café… après tout, c’est dimanche ! Mais il presse maman à sortir très vite de la tente pour profiter du levé de soleil, qui en valait bien la peine…
Grandiose !



Déjà il nous faut remballer, car c’est la dure loi du bivouac : partir tôt sans laisser de traces.


 Nous laissons derrière nous ce paradis, mais nous le gardons dans nos cœurs et dans nos têtes pour la prochaine fois. Et nous repartons vers le Cap Gris Nez, pour remonter vers Wissant, où une fête locale , la fête du flobart , bat son plein. La foule nous oppresse déjà. Les gens nous regardent l’air intrigué, se demandant d’où nous venons… laissons planer le mystère.

Mais la vraie  question c’est où allons-nous…

mercredi 3 novembre 2010

LE TREK DU LANDMANNALAUGAR

50 Kilomètres de Landmannalaugar à Thorsmork



Après quatre heures de bus beaucoup de monde s’arrête à Landmannalaugar, peu, finalement, prendront le chemin du trek.

Nous arrivons un jour de pluie. D’emblée nous sommes dans l’ambiance.

Nous installons rapidement notre tente et préparons le repas. Nous sommes heureux d’être arrivés un peu anxieux aussi.

Nous décidons de passer la journée ici. Nous profitons des paysages, nous promenons aux alentours et surtout nous profitons de la source d’eau chaude. Quel bonheur de prendre un bon bain dans une eau à plus de 40degres sous un petit crachin !



1er Jour de trek : de Landmannalaugar à Alftavatn en passant par Hraftinnusker :



Nous quittons Landmannalaugar en contournant un champ de lave pétrifié pour atteindre des sources d’eau chaude qui dégagent une odeur d’œuf pourri. La piste est une succession de montées et de plateau jusque Hraftinnusker.

C’est une succession de couleurs aussi, les montagnes sont tantôt rouges vertes, beiges, grises…

Le dernier de ces plateaux est un désert noir. On y trouve, au pied d’un Cairn, une plaque commémorant la mémoire d’un jeune israélien mort ici, surpris par le blizzard, le 27 juin 2004. Il avait 25 ans.
Nous nous y arrêtons un instant pour nous reposer, nous recueillir, aussi un peu. Janique dépose de la main un baiser sur la plaque. Je suis toujours surpris par ses petits gestes de compassion .Ils ne sont jamais ridicules, jamais exubérants, toujours discrets, toujours bien placés, toujours touchants.

Il est 12h15 et nous sommes à Hraftinnusker. Normalement c’est notre première étape. Nous nous demandons s’il ne vaut pas mieux continuer. La gardienne nous souhaite la bienvenue et nous encourage à continuer. Le dénivelé est négatif, le temps restera au beau fixe c’est vendu ! Nous repartons après avoir mangé et nous être réchauffés au soleil !



Le chemin, balisé par de longs piquets plantés à intervalles réguliers, traverse de petits glaciers entrecoupés de ravins .

Après une courte ascension, nous passons d’autres sources d’eau chaude à l’odeur caractéristique et longeons une petite rivière qui prend des couleurs étranges : rouge, orange, tiens du bleu ici et du vert là !


Arrivés dans un vallée herbeuse il nous faut franchir cette rivière. C’est notre premier passage à gué du Trek. J’enfile mes chaussons néoprène et j’y vais ! Et, là, c’est le drame…..

L’eau est si froide que j’en ai les pieds cisaillés, c’est une douleur insupportable et c’est une petite rivière, Janique est saisie elle aussi ; elle manque de chuter et mouille une de ses chaussures.

La fatigue commence à se faire sentir, le refuge nous paraît encore loin. Le temps s’assombrit. Le moral baisse.

Le chemin descend lentement vers une piste de 4X4 qui mène au refuge. Enfin nous y voila. Nous ne plantons pas la tente tout de suite. Nous nous préparons une soupe et un thé. La journée a été longue : 24 KM, 9heures de marche.




2eme Jour de trek : de Alftavatn à Botnar :

La « nuit » fut réparatrice, nous sommes reposés.


Nous prenons un café au bord du lac et admirons le spectacle. Dans une petite rivière qui se jette dans le lac, des petits poissons filent à une vitesse incroyable. L’air est frais, le soleil nous a quitté, mais nous ne sommes pas venus pour bronzer…

Le chemin suit sa course dans cette verte vallée que nous avions abordée la veille vers une seconde rivière que nous devons traverser. Je sors mes footsacks, mais enfile quand même mes chaussons néoprène. Je traverse et fais sensation avec mon équipement, mes pieds sont secs, c’est le bonheur. Désormais je n’enlèverai plus mes chaussures j’enfilerai directement mes footsacks.


Nous quittons la vallée, retraversons une rivière au gué que nous appèlerons « gué de la baffe » ou « gué de la taloche » !

Depuis le début nous suivons ou dépassons un père, son fils et sa fille.
  Depuis le début ils s'engueulent en flamand. Depuis le début il apparaît que sa fille est quand même, il faut le dire, une belle emmerdeuse.

Alors que nous nous préparons à traverser la rivière, le père et la fille sont de l’autre coté, occupés à se sécher les pieds. La fille braille, le père, excédé, se lève et lui en colle une (une baffe ou une taloche). A partir de cet instant, nous n’entendrons plus la fille qui se décidera enfin à marcher en portant son sac à dos…..sans gueuler….comme quoi…..mais bon la randonnée ça ne devait pas être son truc.

Nous attaquons un paysage lunaire c’est noir, c’est plat. Nous nous y arrêtons pour manger.

On a l’impression d’être des spationautes, surtout avec les lyophilisés. Nous ne l’apprendrons que plus tard mais cet endroit s’appelle le désert d’ARMSTRONG. Avant leur alunissage les astronautes américains étaient venus s’entraîner ici. Comme ça, sur la lune, ils n’étaient pas dépaysés.


Les températures remontent, il fait chaud. Au loin, alors que nous avons repris notre route, nous distinguons de petites tornades qui font tourbillonner les cendres dans les airs. C’est assez impressionnant d’autant que nous sommes seuls.


Un désert, c’est comme un train, ça peut en cacher un autre. Le second est plus vallonné. Après chaque colline, nous espérons trouver le refuge. Il apparaît enfin, en contrebas, sur notre gauche.
A coté du refuge, coule un ruisseau au bord duquel nous nous installons, nichés dans un creux, dans un petit écrin de verdure qui contraste avec les étendues noires qui nous entourent.


Apres nous être posés, nous allons découvrir-sur les conseils de la gardienne, tout droit sortie de l’âge des vikings- le canyon qui se trouve à une demi heure de marche. C’est impressionnant. Pour reprendre un terme d’escalade « ya du gaz ». Au pied de vertigineuses parois coule avec fracas une rivière en furie. On est peu de choses.



Dans la nuit, confirmant les prédictions de la gardienne le vent se lève et comme elle l’avait prédit ça souffle de plus en plus. La cendre omniprésente s’immisce dans notre tente. On en a partout. Au petit déjeuner, omelette et céréales, ça crisse sous la dent.

Ce vent et ses nuages de cendre ne nous quitteront plus.


3eme Jour de trek : de Botnar à Thorsmork.


Nous laissons le refuge pour l’ascension d’un col. Nous sommes emmitouflés dans nos capuches, les lunettes de soleil protégent nos yeux, non pas des UV mais de la cendre. Janique regrettera de ne pas avoir pris ses lunettes de piscine, en revanche elle ne regrette pas d’avoir emmener des masques fournis lors de la grande panique H1N1, qu’on trouve d’ailleurs en vente au refuge de Botnar. Le vent souffle très fort au col, imprudent je reste sur la crête et manque de faire une chute de plusieurs mètres. Je ne peux pas attendre Janique à cet endroit, je suis obligé de descendre. Le chemin a disparu. Nous descendons dans un pierrier alors que les éléments se déchaînent.


Nous retrouvons la piste et traversons un ravin grâce à une passerelle haut perchée pour nous retrouver, encore, dans un désert...... noir…pour changer….


Nous sommes maintenant au cœur d’un maelstrom de cendres il n’est quasiment pas possible de se poser. Janique veut reposer son genou qui devient douloureux. Nous nous abritons derrière un rocher, un buisson, dans un repli du terrain.

Il n’est pas possible de sortir le réchaud alors nous dévorons nos Powerbar en guise de déjeuner et c’est reparti pour quelques heures de marche.

Une seule solution pour sortir de là : marcher.

Enfin nous escaladons une colline qui nous emmène au dessus des cendres. Le vent souffle encore mais il n’y a plus de cendre. C’est un soulagement ; Nous croisons alors un anglais qui commence le trek, il va dans l’autre sens. Il va la d’où nous venons.

Mais si lui commence le trek, nous, nous le terminons. En effet après un ultime passage à gué nous arrivons dans la « forêt » de THOR.


Le sol de la forêt est malgré tout recouvert d'une épaisse couche de cendres qui mettra quatre ans à disparaître selon notre hôte à reijkajavik. « Forêt », faut le dire vite. Ce ne sont pas des arbres mais de grands buissons. Le plus haut d’entre eux ne doit guère dépasser les deux mètres. Cette verdure, ce calme revenu, nous font un bien fou. On entend chanter les oiseaux.

Même si la fin est proche, nous somme heureux. Nous arrivons enfin au premier refuge de Thorsmork .


On plante les tentes, on prend une bonne douche puis le garde du refuge nous dit qu’il y a un fort avis de tempête et nous invite à nous installer dans une salle « hors sac » à l’abri . Nous suivons son conseil, deux photographes autrichiens suivront.

La police, nous dit-on, a fermé le trek.

Nous passerons la soirée et la nuit avec nos deux nouveaux amis autrichiens qui attendent une fenêtre météo pour aller photographier ce fameux volcan qui nous domine, l'Eyjafjallajökull.

Juste histoire de ne pas avoir trimballé pour rien 40kg de matériel (chacun) tout le long du trek.
Malheureusement, ils quitteront les lieux le lendemain, bredouilles (ou plutôt broucouilles, comme on dit dans le Bouchonnois).

Quant à nous, suivant leur conseil nous planterons notre tente un peu plus loin, à un autre refuge, toujours à Thorsmork. C’est de là que partent les bus pour le retour vers Réijkjavik.

C’est la que se trouve un excellent repas et c’est la que se trouve……..LA BIERE !!!!!

vendredi 29 octobre 2010

Ô Jura

Comment résister à l’envie de vous raconter notre périple dans le Jura.

Je ne connaissais pas cette région, qui, par bien des égards, gagne à être découverte.
Nous sommes partis cet été, dans la région de la « Petite écosse » , aussi connue sous le nom de "région des 7 lacs". C’est pour cela qui nous avions choisi cette destination, à cause de notre penchant pour le monde aquatique et surtout les ballades en canoë.

L’idée de départ était de prendre nos kayaks et de profiter pleinement de cette région riche et sauvage. Nous avons découvert des endroits qui n’ont pas encore été foulés par le pied de l’homme ou alors si peu qu’aucune trace ne subsiste. L'idée fut légèrement modifiée sur le fond 10 jours avant le départ, car nous avons eu vent, grâce au "Tout Puissant Internet", d'une occasion en or : un canoë de la marque Old Town, en parfait état, et à vendre d'occasion, justement là où nous allions.
Donc, au lieu de ramener nos embarcations, nous nous sommes équipés sur place. Comme quoi le destin...



Nous avons planté notre campement de base dans un petit camping (nommé La Faz), situé à Ecrille, près du lac de Vouglans.

D'ailleurs, je vous conseille vivement le lac de Vouglans, lac artificiel créé en 1968, et dont la couleur est surprenante.

Long de 35 km et large de 300 à 800 m, le lac offre d'immenses opportunités de navigation et de baignade, sans pour autant être envahi de touristes. Bien sûr, cela dépend des endroits.

Nous avons trouvé une petite plage de galets pour embarquer et nous avons découvert de petites criques propice à une pause goûter. Le soleil resplendissait, et une petite brise nous caressait le visage. C'était un pur bonheur et je crois qu'aucun de nous ne voulait revenir. 





Après quoi, nous avions tous mérité un plongeon dans cette eau bleue-verte. De quoi se rafraîchir avant de revenir au camping.


Les journées sont passées au rythme de ballades en canoë et randonnées à pied, ponctuées d'une petite chasse au trésor dans la forêt, avec un ami que Louloup s'était fait, malgré le barrage de la langue, car son ami était hollandais.

Les soirées, elles, se sont passées dans un halo de bonheur, à la douce chaleur du feu de camp quotidien.
Chose, tout à fait exceptionnelle, le camping autorisé les feux de camp, sur l'emplacement.
Alors, à la nuit tombée, et dans la fraîcheur des soirées du Jura, on sentait dans l'air la douce odeur du bois brûlé, et des fumerolles s'élevaient de part et d'autre du camping.

Ce fût le grand bonheur de papa, qui chaque jour,  partait chercher du bois sec dans la forêt, juste derrière le camping, après avoir traversé la petite rivière. Rien qu'à le décrire j'ai presque l'impression de décrire un rêve.
Et nous restions éveillés tard, à regarder les étoiles en se racontant des histoires de chevaliers et de dragons, jusqu'à ce que la dernière bûche s'éteigne...


Pour tout cela, je vous recommande ce camping, qui possède tout le confort (malgré un soucis de chauffe-eau, qui faisait qu'il n'y avait pas de douches vraiment chaudes, voir plutôt limite froides, mais bon on fait avec).
C'est un camping (75 emplacements) divisé en trois parties: une partie avec des emplacements bien définis, clôturés de haies, alignés en rang d'oignons, une partie au bout d'une grande pâture, qu'il suffit de traverser pour accéder aux sanitaires, et une partie au bout du bout du camping, qui est limite du camping sauvage, où il n'y a pas de sanitaires tout proches, où l'herbe n'est pas fauchée, mais où zigzague une petite rivière que l'on entend chantait grâce à la tranquillité de l'endroit. 

En plus, cerise sur le gâteau, le camping possède toutes les commodités pour les enfants : aire de jeux, table de ping-pong, petite piscine, etc... Mais nous n'en avons pas trop profité car nous étions plus souvent sur l'eau ou dans le forêt.

Sur l'eau, donc encore une fois, mais cette fois-ci sur une rivière : l'Ain. Rivière sauvage d'aspect, mais certes assez fréquentée par le lot de touristes qui désirent s'essayer à la pagaie. C'est pas toujours une réussite, il faut le dire ! Mais ce sont aussi les joies du canoë-kayak que de verser à l'eau, et bon nombre d'entre eux y ont goûtée !

En ce qui nous concerne, ce fut une magnifique descente, à la découverte de petits coins ravissants, et aussi de la faune aquatique. Nous fûmes surpris de croiser le chemin d'une belle couleuvre, qui traversa devant nous. Pur bonheur...




Nous avons un peu bidouillé à récupérer la voiture à notre point d'arrivée. Papa a été déposé en rive droite, et a dû marcher à travers champs et forêts pour retourner au véhicule, pendant que nous finissions un petit bout de descente de l'Ain pour accoster en rive gauche. Louloup à pris la "rame", à défaut de prendre la barre. Véritable pirate des rivières, il a su diriger le canoë presque seul. Tout fier, il a donc décrété qu'il aurait bientôt sur propre canoë.

Après une randonnée, que je ne conseille pas, aux cascades du Hérisson, nos vacances se terminaient déjà.
Malgré la beauté du site des cascades, l'accessibilité relativement facile amène troupeaux de touristes en espadrilles et petits pantalons blancs, avançant à la queue leu leu pour admirer les cascades. Un enfer pour nous qui évitons les rassemblements de foule, et les touristes irrespectueux. Dommage...

Exemple de ce que j'avance:


Mais quelques belles photos quand même, en trichant un peu, car je ne cadre pas la horde de touristes:



Et voilà, les vacances sont terminées... pour l'instant.


Dans la rubrique info, quelques photos du camping:




Vue générale du camping :