suède 2013

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NOUS

Sommes une famille composée ou plutôt recomposée d'individus marqués par le voyage.
Les parents ont bien roulé leur bosse, mais ont du mettre leur vie entre parentheses quelque temps, leur vie mais aussi leur gout du voyage et peut etre aussi leur physique ( un peu tout de même ).
Quant au rejeton il est lui le pur fruit d'un voyage et nous l'espérons sera aussi le pur fruit de nos voyages.... Voila nous n'avons pas d'autre ambition que celle de vous faire partager nos excursions petites ou grandes , passées ou futures......

lundi 24 juin 2013

quoi de neuf chez les randopirates?



83km de chemin de halage le long de la voie verte « Trans-ardennaise » qui longe la Meuse.

Le matériel est assez vite préparé, on est bien rodé, et le périple de courte durée.




-Alors, qu’est-ce qu’on fait ? Givet vers Charleville (nord-sud) ou Charleville vers Givet (l’inverse off course) ?
- Bah, autant commencer par la ville et finir dans la campagne Ardennaise.


C’est donc décidé. 2 Petites heures de route nous mènent de nationales en départementales sinueuses jusqu’à Charleville-Mézières. Après avoir trouvé un parking gratuit et situé près de la gare, on prépare les montures (pour info, le parking adjacent à la gare est un parking courte durée et donc très très cher pour de la longue durée, genre 240€ la journée !)

On trouvera sur le plan un autre parking plus près de la voie verte, mais comme de toute façon, on revient par le train, autant faire simple et rapide… Au passage, on récupère les horaires du train pour le retour.

Deux petits coups de pédales, et il est déjà 13H00. Les estomacs crient famine. Nous ne sommes pas sortis de la ville que nous nous arrêtons déjà pour déjeuner dans un petit parc sympathique. On se régale du cake salé préparé la veille par les petits soins de maman. Mais je détaillerai les repas en itinérance plus tard…

A 14h , on décolle enfin pour de bon, pour rejoindre Montcy-Notre-Dame, véritable point de départ de la Trans-Adrennaise. Il y a du monde... beaucoup de monde, car il se déroule en cette semaine de ponts fériés, une course à pied de 80km sur ce chemin, et la plupart des coureurs sont accompagnés d’un partenaire en vélo pour le soutien psychologique et technique.
Cela dit , la voie est très bien aménagée,  et on peut facilement se croiser. La courtoisie est de rigueur.

Le cadre est superbe, et l’on découvre la Meuse, rivière assez large et au débit assez important en ce début de saison. Papa imagine déjà la prochaine descente en canoë, mais il semble y avoir assez peu d’aires d’embarquement et les berges sont difficilement accessibles. Donc, c'est un projet qui demandera surement un peu de préparation, et dans cette perspective, nous tentons de répertorier les endroits possibles.



On roule bien, très bien même. Loulou, avec son « nouveau vélo » en 24 pouces trace la route et nous laisse loin derrière, sur cette première portion Charleville-Mézières – Monthermé.

La vallée de la Meuse légèrement encaissée offre de part et d’autres des collines verdoyantes, aux milles teintes de vert, aux milles essences d’arbres.





L’après-midi est ensoleillé, et loulou impose une cadence inhabituelle. Là où on faisait 7-8km l’année dernière, on en avale 12 cette année !!!!
Du coup nous arrivons à hauteur de Monthermé, bien avant l’horaire prévu, c’est l’occasion de faire une pause et de prendre quelques décisions. En effet, il était prévu de planter la tente au camping de Monthermé. Il n’est que 15h30, et cela fait vraiment tôt pour s’arrêter, d’autant que Loulou a de l’énergie à revendre. 




En revanche le camping est en bord de route un peu bruyante. Nous décidons donc de continuer pour Revin, où le camping que papa a déjà fréquenté est plus calme et mieux aménagé pour nous. Vous verrez de quoi je parle, plus tard…
On décide aussi qu’après la prochaine pause, dans 1 heure environ, papa prendrait de l’avance, commencerait à installer notre campement, et que nous le rejoindrions à notre rythme, tranquillou…
On s’enquille quelques bonbons( remonte-moral et remonte-forme) et l’on repart !

















La, on fait la pause goûter, avant que papa ne prenne un peu d'avance pour arriver au camping et préparer le campement.





À l’approche de Revin, maman et loulou sont fatigués. L’ambiance est glauque en cette fin de journée, il est passé 18H, et il est tant que l’on se pose. De grandes barres d’immeubles  plantent le décor le long de la Meuse, c’est un paysage de désolation.
Maman contacte papa qui ne décroche pas son portable. Une bande de jeunes traîne non loin de là, affairés à  perfectionner leurs wheelings. Maman ne veut pas traîner trop longtemps, mais elle a du mal à se repérer sur le plan pour trouver le camping.
Papa contacte enfin maman, mais comme il est en train de monter la tente, il ne peut venir nous chercher tout de suite. Qu’à cela ne tienne, on avance un peu vers le centre ville, et peu de temps s’écoule jusqu’à ce que papa nous rejoigne, pour nous conduire au camping.

L'idée de se séparer n'était de toute évidence pas la bonne, car en cas de pépin, il n'est pas toujours si évident de se contacter. On décide que le reste du parcours doit être fait ensemble, quoiqu'il arrive.




Mais nous ne sommes pas encore arrivés. La remorque de Maman se dételle toute seule et vrille l’axe de la roue arrière. Papa se dévoue pour tenter une réparation sommaire, et donne son vélo pour que maman et loulou puisse rejoindre le camping. Il commence à se faire tard et les 40km avalaient aujourd'hui se font sentir dans les fesses... C'est toujours les premiers jours les plus difficiles, après la douleur passe.


Miam miam, spécialité de nos itinérants courte-durée: Une ratatouille maison mise sous-vide, semoule (super facile à faire et à transporter), du poulet rôti sous-vide et l'indispensable piment d'espelette. Un régal !!!


La surprise :  un festival de rue se déroule  juste la rue à côté du camping. La fête bat son plein, et ce sera musique et compagnie jusque minuit, pour finir en apothéose pour un feu d’artifice, qui, je pense, été lancé depuis l’intérieur de notre tente, tellement on l’entendait fort !

Il est vrai qu’ayant parcouru 40km en une demi journée, on n’était pas tellement enclins à aller faire la fête au festival, et on n’avait encore moins l’envie de se coucher tard…. Mais pas le choix de se côté là.

L’emplacement de camping, choisi par papa, offrait des commodités très intéressantes : coin bbq, tables pique-nique abritées, poubelle et sanitaires à proximité. En revanche, la lumière très vive qui éclairait les tables pique-nique n’a pas été éteinte de la nuit. On avait l’impression d’être en plein jour ! Pas top pour dormir, en plus du bruit de la fête…la torture du randonneur fatigué.

Loulou, lui n’y a vu que du feu, et a ronflé comme un bon.




2nde et dernière étape : Revin- Givet.
Nous quittons Revin le matin, après avoir changé l’axe de roue de maman, et ré-équilibré sa remorque pour éviter la torsion. Cette portion est beaucoup moins fréquentée.

De ça, de là,, s’offrent de magnifiques aires de bivouac calmes et discrètes, car cette portion est un peu plus sauvage. Il ne nous reste plus qu’une quarantaine de kilomètres à faire sur la journée, donc on ne profitera pas de ces endroits magiques, mais on se fait une note mentale pour la prochaine fois !




Par exemple, cette belle étendue herbeuse...
Ou encore cette aire d'accueil pour campingcar, mais qui pourrait très bien faire l'affaire pour un bivouac
Enfin l'heure du déjeuner ! On s'arrête près d'une écluse sympathique. Au repas sandwich, chips...pique-nique quoi ! On se régale toujours à manger dehors, peu importante le temps qu'il fait. Papa installe quand même une petit tarp au cas où, car il tombe une petite pluie, mais elle ne perdure pas


Un peu plus loin, on croise une petite restauration snack-bar en bord de voie verte, dommage on a déjà mangé. Mais c'est bon à savoir....
Je ne peux m'empêcher de prendre des photos des aires de bivouac...
Encore un endroit sympa pour un bivouac:


Le temps reste clément, mais nous essuyons 1 ou 2 bonnes averses passagères. Vive les vêtements techniques, car nous séchons rapidement !



Encore un endroit de paradis pour bivouac.


Nous découvrons le magnifique petit village de Chooz; Je vous laisse juger, il est superbe.





Petit pont pour passer à l'autre rive 



Enfin, nous arrivons sous la pluie et le vent battant à Givet, mais une fois de plus cela ne durera pas bien longtemps. On sèche vite à vélo !




Nous passons un premier camping le long de la voie verte, en bord de Meuse, mais il ne nous inspire pas. A vrai dire il n'a pas l'air très calme et soigné.

Nous poussons jusqu'en ville où nous trouvons un petit emplacement abrité du vent par de grands sapins, dans un air-accueil caravaning. 




C'est très propre, et pour le coup très calme, car la saison ne bat pas encore son plein, et le temps étant plutôt moyen, les personnes qui ont une caravane ou un mobil-home restent à l'intérieur.

Nous en profitons pour nous installer vite fait et aller en ville pour un petit ravitaillement. Nous étions très bons sur les quantités de repas, mais pas pour l'apéro...On répare vite cette négligence , et on se ragle de bonnes coquillettes au fromage derrière.

Des moments simples, pleins de connivences, qui pendant 2 jours ont remplis mon coeur.



Nous avions également acheté les billets de train pour le retour. Nous revenons du samedi, ce qui nous permet de bénéficier d'un prix avantageux spécial week-end. Je ne savais même pas que cela existait, moi qui prend le train tous les jours!

18€30 pour 2 adultes et 1 enfant.

Le lendemain on remballe tout. Il fait toujours gris, mais doux. La gare est à 5 mn en vélo du camping, et encore...en prenant son temps. 



Nous embarquons à bord d'un luxueux TER (rien à voir avec ceux que je fréquente tous les jours...ça non plus je ne savais pas que ça pouvait exister).





Le retour dure une bonne heure, et la voie ferrée longe également la Meuse, et nous suivons en sens inverse la voie verte parcourue les jours précédents. On voit d'autres cyclistes que nous avions croisé la veille, qui eux, remontés vers Charleville. 


 Quai de la gare de Givet


 Horaires des trains au départ de Givet vers Charleville le samedi



Par contre, petite galère pour sortir de la gare de Charleville.
Nous avons débarqué sur un quai éloigné du hall d'entrée et il a fallu faire des aller-retours avec les vélo, remorques et tout le tralala, par les ascenseurs qui casaient difficilement un vélo seul et des sous-terrains interminables....

On récupère la voiture sur le parking. Il est déjà midi, mais maman propose de sortir de la ville et de trouver de la restauration sur la route.



Coup de chance, après seulement 1/2 heure de route, nous traversons un bourg et Maman repère un snack-bar. Belle surprise !!! nous y avons très bien mangé dans un cadre propre et agréable. Un bonne adresse sur la route à retenir.
Quelques heures plus tard, nous sommes de retour à la maison, ventres pleins, et la tête pleine de souvenirs!

Qu'est-ce que c'est bon de s'évader!