suède 2013

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NOUS

Sommes une famille composée ou plutôt recomposée d'individus marqués par le voyage.
Les parents ont bien roulé leur bosse, mais ont du mettre leur vie entre parentheses quelque temps, leur vie mais aussi leur gout du voyage et peut etre aussi leur physique ( un peu tout de même ).
Quant au rejeton il est lui le pur fruit d'un voyage et nous l'espérons sera aussi le pur fruit de nos voyages.... Voila nous n'avons pas d'autre ambition que celle de vous faire partager nos excursions petites ou grandes , passées ou futures......

mercredi 16 mai 2012


Canal Nantes-Brest 3ème étape ou… Quand ça ne veut pas !

Et oui, nous revoilà partis. Cela faisait des semaines que l’on trépignait, que l’on se préparait, qu’on en rêvait.

Le grand jour est arrivé : le 28 avril 2012. Nous arrivons à Pontivy assez tôt dans l’après-midi, et, à notre grand bonheur, le camping municipal, situé en plein cœur de ville, est ouvert.

Il est majoritairement occupé par des camping cars, proportionnellement aux tentes, mais la saison est encore fraîche.

Un peu plus tard, ce que l’on pense être des employés municipaux, viennent nous voir, et nous demandent si nous sommes venus pour le festival Country ???!? Euhhh… Non. Il s’agissait en fait des organisateurs du festival qui nous informent que le camping avait été réservé pour accueillir les participants à l’événement !

C’est vrai qu’avec nos vélos, on ne fait pas franchement Far West.
Moyennant l’acquittement de notre nuit, ils ont accepté que l’on reste.

Donc, qu’on se le dise, le camping municipal de Pontivy est bel et bien fermé fin avril-début mai.

Bien, entrons dans le vif du sujet : LE TEMPS.
Il pourrait sembler s’agir d’une banalité, d’une discussion sans intérêt, mais voilà le temps a conditionné tout notre périple.

Il pleut, il pleut, il pleut !!! Bon, ok, c’est la Bretagne, et ce n’est pas franchement encore l’été… Mais quand même ! Il pleut et il fait froid.

La première nuit fut relativement bonne. Nos amis du Far West, qui avaient fait la fête jusque tard, sont rentrés sans trop de bruit au camping. C’était sympa quand même.


Le matin arrive.

Erreur n°1 : nous n’avions pris qu’une seule tente (pour les enfants) et nous comptions dormir sous le tarp (comme nous le pratiquons souvent en bivouac)

Erreur n°2 : tenter de bouger le tarp, sans enlever les affaires en dessous. Résultat : 2 belles poches d’eau se déversent sur les duvets de papa et maman ! Et vu le temps qu’il fait, ils ne risquent pas de sécher !
Le temps de préparer les remorques et les vélos, on étend les duvets dans les sanitaires du camping, on ne sait jamais.Bon ça n’a pas séché, il faut aviser car une pluie fine ne cesse de tomber.


Alors Papa propose de changer la logistique de l’itinérant. Il suggère de faire une voiture-balai, ou plutôt l’inverse, une voiture de tête. Il conduit donc la voiture, avec la majeure partie de matériel à notre point d’arrivée de la première étape (environ 20km), et rebrousse chemin le long du canal  pour venir à notre rencontre.

Je pars donc avec les enfants (et le pique-nique du jour ! très important !)

On retrouve les formidables sensations de liberté, le plaisir du vélo. Pour notre nièce, c’est la découverte d’une région, d’un canal. Pour nous, c’est une continuation toute aussi enchantée.


J’ai le cœur un peu serré que papa ne soit pas là en ce début d’étape, mais les enfants dont les pieds doivent avoir une connexion étroite avec la langue, ne cessent de parler. Ça fait passer le temps plus vite. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Oh que c’est bô ! », papa nous a déjà rejoint, crotté de la tête aux pieds ! Il a tracé comme un fou depuis Mur de Bretagne pour nous retrouver au plus vite. Le terrain, étant détrempé, il s’est retrouvé couvert de boue.


Nous continuons ensemble. Le chemin est très agréable et le canal toujours aussi beau. Il est à déplorer que les maisons éclusières ne soient pas entretenues, contrairement à la portion avant Pontivy. Mais le côté sauvage est pour le coup très préservé.



Nous avions prévu un bivouac près de Saint Aignan, mais aucune aire de bivouac ne se profile à l’horizon, et le problème de ne pas pouvoir faire sécher le matériel reste entier. Nous décidons de continuer pour trouver un camping et profiter de blocs sanitaires.

Autre info super importante : Le camping de Mur de Bretagne n’est vraiment pas évident à trouver. Maman a tourné 5-6 fois dans le tout petit village de  Mur de Bretagne, sans jamais trouver le camping. Papa s’y colle, mais plutôt que de suivre les panneaux, il suit son instinct. Apparemment ça fonctionne mieux.


L’accueil du camping est génial. Les douches moins géniales, car juste tièdes. Coup de chance, le camping disposait d’un grand marabout où nous avons pu manger « au sec »
Papa installe le campement, avec une super configuration pour le tarp, le positionnant dans le prolongement de la tente pour gagner encore plus de place.
Malgré la pluie, je me fais quand même une joie de dormir « dehors ». Les duvets ont bien séché dans la voiture.

Et là, on se rend vite compte que le tarp fuit.
Merci qui ? Merci Décathlon, dont le tarp aura quand fait une nuit sous la pluie avant de devenir une véritable passoire (et nous l’avions imperméabilisé avant de partir !)


Heureusement, le camping possédait aussi une salle de jeux, assez petite, mais très utile, qui nous a permis de passer la nuit au sec. La tempête faisant rage dehors, nous nous sommes partagés : louloup et maman dans la tente, papa et ma nièce dans la salle.

C’était très difficile de dormir dans la tente avec le vent et la pluie, mais j’ai vite été bercée par le doux « Ouh OuhOuuu» de la chouette hulotte, qui avait dû se poser sur l’arbre juste au-dessus de nous. Rien que ça, ça valait bien une nuit en enfer !

Au petit matin, bah….Pareil. La pluie, le vent, le froid. On décide de s’arrêter là, car sans tente, ce n’est plus jouable pour papa et maman.


LE PLAN B
On repend la route, on s’achète une tente en chemin, et on file vers le Mont St Michel pour une ou 2 nuits dans les environs.
Arrêt technique donc à St Brieuc pour acheter la tente, et profiter d’un excellent resto qui remonte le moral des troupes et acheter un petit guide touristique de Bretagne. Comité exceptionnel pour décider de la suite des événements.
Chouette, on part pour Cap Fréhel, avec au programme visite du Mont st Michel, du Cap Fréhel et  de Fort Lalatte.
Aussitôt le soleil se joint à nous et le moral repart !

Bon d’accord, le Mont St Michel, c’était superflu, car c’est devenu une usine à touristes et quand vous cherchez le côté tranquille et sauvage, c’est vraiment pas la destination à choisir.
On ne s’attardera pas, mais les enfants ont été ravis.

On se retrouve au super camping municipal de Cap Fréhel. Je pense que je n’ai jamais vu un camping aussi grand. Il faut dire que l’on cherche souvent de petits campings de moins de 100 emplacements. Ici, je crois qu’il y en a 900 !  Heureusement nous sommes en basse saison, et nous avons l’embarras du choix pour l’emplacement. Nous optons pour un petit emplacement, à l’abri du vent et avec une vue imprenable sur la mer !


On en profite à fond, on fait sécher tout le matériel, on se détend. Et hop, une virée à la plage par les dunes, juste en descendant le petit chemin du camping ! Ça c’est trop top.

Par contre ce qui est moins top, c’est qu’au retour, le boîtier de pédalier du vélo de Louloup a rendu l’âme ! Mektum, il était écrit que nous ne ferions pas le Canal Nantes Brest ces, vacances-ci.


Le lendemain, 8 mai, jour férié, nous trouvons de justesse un vélo à louer! Nous partons à la journée à l’assaut du Cap et du Fort. C’était génial de longer la côte en vélo, de profiter de belles montées, qui annonçaient de belles descentes. Louloup a galopé sur sa nouvelle monture, et du coup, il est passé au vélo 24 pouces en un clin d’œil. Il a quasiment fait le retour Fort Lalatte- camping sans s’arrêter. Un simple constat s’impose : il faudra donc racheter un vélo plus grand !








Bon le moment tellement attendu : petit cours culinaire en itinérant !

Maman avait décidé de partir en autonomie quasi complète pour les repas du soir. Donc pour vous donner des idées et des envies voici la liste des menus du soir, facile à faire et à transporter pour 4 personnes. C’était l’occasion de tester de nouvelles recettes. (nous n’aurons pas tout tenté car nous avons fait un restaurant imprévu)


  

Repas 1 : Spaghettis façon randonneur : 1 boîte de thon (mise sous vide pour le transport), 1 tube de concentré de tomates, 1 tube de sauce tomates cuisinées, mélange d’herbes (coriandre, persil, ail) oignons séchés et réhydratés, poivrons séchés et réhydratés, environ 100g de spaghettis par personnes, comté à découper en petits dés ou lamelles, éventuellement, si vous y avait pensé du Parmesan !





-   Repas 2 :  Chili (sans la carne) : 1 grande boîte de haricots rouges (mise sous vide pour le transport) , 1 tube de concentré de tomates, 1 tube de sauce tomates cuisinées, 3 sachets de riz (plus pratique en sachet pour égoutter et doser), poivrons rouges, jaunes, verts séchées et réhydratés, oignons séchés et réhydratés, épices à chili, un peu de piments pour les aficionados !





-    Repas 3 : Falafel : 1 sachet de 200g de poudre à falafel (déjà épicée, c’est bien !), oignons séchés, poivrons séchés, quelque reste de haricots rouges de la veille, 1 tomate fraîche achetée en route, 1 sachet 8 tortillas (qui conserve très bien) un tube de sauce pita (c’est mieux, mais c’est encombrant, à quand les dosettes de sauces pita ?)

     Repas 4 : Omelette au fromage et morilles : œufs en poudre (acheté sur Internet, et bien utile aussi pour préparer les pancakes surprise le matin), lait en poudre, eau, morilles séchées (par nos soins, grâce à la cueillette dans le jardin) quelques morceaux de comté, oignons séchés, sel poivre. On avait pensé rajouter quelques petites pomme de terre en dés, mais nous n’avons pas eu le temps.

Repas 5 : c’est le repas dépannage que nous sauterons pour une Crêperie, on comprend aisément ! Pâtes au fromage : 100g de spaghettis par personne, comté en tout petits morceaux, sel poivre…S’il y a, un petit bout de jambon du pique-nique du midi.

Voilà de quoi vous mettre l’eau à la bouche et de la suite dans les idées. Ces 5 repas ayant une base d’aliments communs (oignon, épices, pâtes…) C’était facile à faire, à interchanger au besoin et surtout à transporter !

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