suède 2013

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NOUS

Sommes une famille composée ou plutôt recomposée d'individus marqués par le voyage.
Les parents ont bien roulé leur bosse, mais ont du mettre leur vie entre parentheses quelque temps, leur vie mais aussi leur gout du voyage et peut etre aussi leur physique ( un peu tout de même ).
Quant au rejeton il est lui le pur fruit d'un voyage et nous l'espérons sera aussi le pur fruit de nos voyages.... Voila nous n'avons pas d'autre ambition que celle de vous faire partager nos excursions petites ou grandes , passées ou futures......

vendredi 30 avril 2010

À vos œufs, prêts … Partez !

 Bon, comme on ne fait rien comme les autres, on a décidé de partir dans les Ardennes pour un petit week-end de Pâques en famille. La famille randopirate bien sûr, accompagnée de mamie et grand-père pirate, qui eux, eurent la surprise de la destination.

Givet

Nous sommes partis vendredi soir, pour arriver après 2 petites heures de route à Givet.

C’est le grand avantage de vivre au nord de notre cher pays. Nous pouvons avoir accès à de nombreuses destinations, plus exotiques les unes que les autres (Belgique, Hollande, Allemagne, Angleterre, pour ne citer qu’elles), et cela en à peine quelques heures.

Bien que le bivouac, mode de vacances favori des randopirates, fut une bonne idée, nous avions opté cette fois-ci pour le grand luxe et le confort. Un gîte chalet tout en bois, à l’extérieur de la ville, en bordure d’un cours d’eau et de sentiers de randonnées.


Au programme du week-end : rando, bonne bouffe et repos !
Bien que les températures furent encore fraîches, le soleil nous gratifia de sa présence à plusieurs reprises, et nous en avons profité pleinement.

Nous ne nous étalerons pas sur le manque d’orientation des hommes, qui de retour de randonnée n’ont pas reconnu le chemin. Ils n’ont donc pas bifurqué et se sont un peu pommés. Nous, les femmes, avons dû les attendre une bonne demi-heure que ces messieurs fassent demi-tour, ce qui nous donna tout le loisir « d’arroser les jonquilles » car nous ne tenions plus.



Le 2ème jour, la ballade fut écourtée car le temps changea soudainement, et les températures baissèrent de quelques degrés. Après un petit tour dans Givet, nous sommes rentrés pour un vin chaud et un bon apéro.


La tour Grégoire

Le week-end est passé super vite, mais c’était quand même excellent de tous se retrouver et de profiter du grand air.
Quant au Louloup, pas besoin de dire qu’il a joué dehors tout le temps, ne manquant pas de participants à ces jeux : papa, maman, mamie ou grand-père : la relève était permanente !


jeudi 29 avril 2010

Petite virée en pleine semaine

Et oui, quand la nature vous mord, c’est pire que la rage. Il n’a a pas moyen de s’en défaire, de la guérir et je ne m’en plaint pas.

Ce qui fait qu’un jeudi soir, ayant abandonné notre rejeton et à peine rentré du travail, nous commençons à charger nos kayaks pour une p’tite virée, sur notre tronçon habituel entre Marchiennes et Vred.

A bord, juste de quoi pique-niquer et passer un bon moment, moi, toi et la nature tout autour pour ne faire qu’un.

A peine nous fûmes embarqués et glissant sur la surface lisse de la Scarpe, que le soleil descendait à l’horizon. Nous ne sommes qu’en avril et les journées sont encore assez courtes.
Le soleil rasant donne des reflets d’or à la rivière et le silence s’impose face à ce spectacle magistral que nous offre Dame Nature.


Nous pensions atteindre Vred et dîner sur le ponton très pratique qui s’y trouve. Mais la nuit nous a vite rattrapé, et la fatigue aussi.

Nous faisons halte près de la berge. Le coin est tranquille, personne en vue et en arrière plan le chant des canards qui nous entourent. Et en plus, pas de moustiques, car nous sommes encore tôt dans la saison. Ne serait-ce pas là la description du paradis ? En tout cas, ça l’est selon nous !





Nous savourons un couscous rapidement préparé avant le départ et conservé au chaud dans un thermos. Nous nous délectons d’un petit délice en dessert, que madame randopirate avait pensé à acheter chemin faisant.

Bientôt, nous voilà repartis, lampe frontale sur la tête. Le vent s’est levé et je commence à fatiguer. Après avoir tant profité de l’aller, je souffre un peu au retour et j’enchaîne les coups de pagaie mécaniquement en espérant être rentrée au plus vite. Il est déjà 22 heures lorsque nous regagnions Marchiennes. Une fois à quai, je souffle un peu, je suis crevée, mais je ne regrette rien, c’était génial.


On savoure d’autant plus une nuit bien méritée après l’effort, tant physique que psychologique. Il faut se surpasser de temps et temps pour en ressortir plus fort. J’en profite pour remercier mon capitaine pirate préféré, qui me pousse toujours plus loin, et sans qui je n’accomplirais pas le quart du tiers de ce que je fais. Il est à la fois ma boussole, ma lumière, mon guide.

Kayak à Bruges

Tout ça ne vaut pas… Une bonne averse à Bruges !

Le week-end du 20 et 21 mars est le seul, l’unique, l’immanquable week-end où les canaux de Bruges sont ouverts à la navigation de canoës et kayaks en tout genre. C’est donc l’événement à ne pas rater de ce début de printemps, et une bonne occasion de remettre à l’eau nos kayaks un peu engourdis et somnolents de l’hiver.


 La petite famille randopirate part donc ce matin, avec son paquetage habituel. Nous arrivons vers 12h sur le site du club de kayak de Bruges, dont les membres, bien que très affairés dans les préparatifs, assurent un accueil chaleureux.
On nous autorise même à planter notre tente et à se mettre à l’aise. Tout le confort, enfin celui qui nous suffit amplement, est au rendez-vous. Il y a même un vestiaire avec douches !

À notre grande surprise, déjà beaucoup de participants sont là. Le top départ n’étant prévu que pour 19h, on ne s’attendait pas à voir autant de congénères kayakistes en ce début d’après-midi.
Nous faisons connaissance de Jean-Luc, dont les conseils donnés sur un forum Internet furent précieux pour la réparation de notre Kayak Dag, endommagé lors de son stockage dans le garage.

Le kayak de MONSIEUR

 J’en profite pour faire ouvrir une parenthèse. Le stockage du kayak est primordial à sa survie. Nous avions stupidement laissé le kayak Dag sur son chariot de portage, en  position inclinée dans le garage, ce qui a créé un point de compression (où il semblait aussi y avoir une faiblesse). Lequel point de compression engendra une fissure de 2 cm par déformation du plastique. Elle a pu être réparé, non sans mal, grâce à la bonté d’un gérant d’entreprise qui nous a fourni du plastique PE, et surtout un fer à chaleur indispensable, car plus maniable et fiable en température qu’un simple chalumeau, et grâce aux conseils avisés de Jean-luc. Bref, nous ne vous remercierons jamais assez. Un grand merci à Jean-luc, sans qui, nous n’aurions jamais cru la réparation possible !


Peu à peu, le cercle d’amis s’agrandit. Pour certains, il s’agit de retrouvailles, pour d’autres de présentation, mais tous issus d’un forum de discussion sur les rando sur l’eau.

L’après-midi se passe en farniente sous la tente, en balades dans la ville, et en discutant le bout de gras sur tel ou tel kayak. Entre autres sur le kayak de Jean-luc, qui est très surprenant au premier abord. Il s’agit d’un kayak à pédales. Quelle curiosité de voir glisser sur l’eau une kayakiste qui ne pagaie pas. Serait-on partisan du moindre effort ? Je le pense en partie car il faut quand même pousser sur les jambes. Cela laisse un grand confort de liberté des membres supérieurs.
Toutefois,   comme il s’agit d’un biplace, et que l’on a plus de force dans les jambes, j’ai cru noter que Jean-luc et son coéquipier n’étaient pas les plus fatigués à l’arrivée.
Ce qui n’était pas mon cas !

Cela dit, ça en valait la peine et la fatigue.

Vue du Kayak club de Bruges




19H, c’est le rush. Un raz-de-marée de canoës et de kayaks s’abat sur la plage d’embarquement du club. Nous préférons ne pas nous précipiter dans la cohue générale, car avec le p’tit mousse, il faut rester prudents. Le temps est plutôt maussade, et les pluies passagères ne m’encouragent guère. Pourtant les températures restent douces, et une fois bien emmitouflé dans les combi néoprène, au sec et au chaud, on ne trouve plus tout cela si désagréable.
Une fois la grande déferlante passée, nous partons avec la dernière vague. Petit loup des mers est regardé avec envie par d’autres enfants qui restent à quai. Bien calé dans son siège, il fait le fier avec son bandeau de pirate sur la tête.



Après quelques coups de pagaies, nous pénétrons dans la ville.

Que dire ! Splendide !

Les façades somptueuses se dévoilent à nos regards émerveillés. C’est magnifique. Les lumières, l’architecture, les reflets sur l’eau de tout ce spectacle me fait tourner la tête. Comme il fait nuit noire, on ne peut pas distinguer le ciel couvert de nuages gris. Nous nous laissons alors surprendre par une averse diluvienne. Pas de quoi s’abriter à l’horizon. Les plus chanceux auront trouvé refuge sous un pont, nous non. On se prend tout en pleine face. Youpi !!, Heureusement, on s’en prend peut-être plein de visage, mais nos corps restent bien au sec (combi, veste et sur-pantalon étanches de rigueur).

Louloup fait moins le fier à présent, mais je le motive à continuer en lui promettant de lui laisser la barre un peu plus loin.

Une fois l’averse passée, on se dit que le pire est passé, et malgré les coups de tonnerre au loin, nous avançons avec les autres participants, sous le regard étonné des passants. On confond flash de photos et éclairs, et je dois avouer qu’à ce moment, le doute s’installe dans mon esprit : est-il sage de continuer ?

Nous croisons d’autres participants par banc complet, certains, un peu trop téméraires, n’hésitaient pas à frôler notre embarcation. Je vociférais tant et plus, car je ne voulais pas chavirer avec Louloup. Il faut dire que certains se croyaient en pleine compétition de descente dans les rapides… Alors que ma fois, ce n’est pas dans les canaux de Bruges qu’il faut venir chercher sa montée d’adrénaline ! Ce fut le seul point négatif de cette sortie.

Un canal plus calme s’offre à nous, et j’en profite pour donner la pagaie au Louloup ? Je me rends compte qu’il commence à vraiment bien se débrouiller et à comprendre la mécanique, mais la trajectoire reste aléatoire.

Nous croisons Jean-luc et faisons une halte pour discuter. Il se fait tard, et Louloup, bercé par le clapotis des vagues, sent déjà le sommeil le gagner. Il s’enfonce de plus en plus dans son siège et ses paupières auront raison de sa lutte inégale contre la fatigue.

Nous repartons vers le club pour le même chemin. Louloup dort profondément, ce qui surprend tout le monde, à commencer par moi. Il faudra le secouer énergiquement pour le faire débarquer. De retour au campement, je le glisse rapidement dans son duvet et il ronfle déjà.

Quant à nous, après nous être changés, nous sommes rejoints par Guy, avec qui nous partagerons cette soirée. Qu’il est bon et rassurant de rencontrer des personnes avec qui nous  partageons les mêmes courants de navigation et de penser. Les sujets sont variés, les bières aussi, et l’ambiance est magique sous un ciel légèrement couvert où transpercent les étoiles.

Nous ne tarderons pas à rejoindre également la chaleur de nos duvets.

Le matin se lève, mais hélas les nuages se sont bel et bien installés au-dessus de la ville. Il fait froid, il fait gris, il pleut, je suis très fatiguée, sans compter un début de tendinite au poigné droit… bref, vous l’aurez compris, l’équipage jette l’éponge et ne participera pas à la sortie du matin. De toute façon, C’est une sortie de 26 Km, et je n’en aurais pas été capable. Nous voyions passer le valeureux Guy, qui part en solitaire pour cette sortie, tandis que nous plions bagages.

Nous regrettons de ne pas rester plus longtemps, mais dans nos cœurs est gravé à jamais le souvenir de cette sortie magnifique, des gens formidables que nous avons rencontrés, et de l’accueil chaleureux. Nous remettrons donc cela l’année prochaine, promis !! D’ici là, déjà des ébauches de sorties avec nos amis sont en vue pour le mois de mai, et comme Kayak et bivouac riment bien ensemble, c’est je pense ce que nous ferons !




mercredi 7 avril 2010

Le printemps avant l’heure……..

……….. du moins pour nous, par pour la météo, quoique ce week-end la, nous n’avons pas trop eu à en souffrir.

C’est vrai que le printemps ne tombe que la semaine prochaine, mais il fallait tester notre matériel dans des conditions proches de celles que nous rencontrerons lors de notre GRAND PROJET 2010 mais bon ça on aura l’occasion de vous en reparler.

Donc nous voila repartis, en cet après midi du 13 mars pour une petite rando avec bivouac en foret de TRELON. Nous laissons notre voiture à LIESSIES pour rejoindre à pied TRELON en passant par la forêt.

Il nous faut nous dépêcher afin d’arriver avant la tombée de la nuit. Ce n’est pas que le chemin soit long, mais nous arrivons sur place plus tard que prévu. C’est donc au pas de course (j’exagère à peine) que nous passons devant le château de la MOTTE pour nous enfoncer dans la forêt. Chemin faisant nous croisons deux étangs dont l’un, le plus petit, est encore gelé…il me semblait bien avoir vu de la neige sur le bas coté du chemin

…ça promet ….

Nous rejoignons une voie verte que nous suivons jusqu’ à la lisière des arbres ou nous décidons de bivouaquer.

Nous choisissons une immense prairie ouverte, loin de la route et encore plus loin des habitations, assez pour ne pas être vus depuis TRELON.



L’obscurité nous a précédé. Il est trop tard pour ramasser du bois pour le feu. Nous montons la tente à la frontale et installons, avec un poncho et nos bâtons de marche, un petit abri pour nous protéger du vent pendant l’apéro (ben oui c’est le week-end quoi !) et le dîner à la chandelle.

Quoi de mieux qu’un repas romantique à la chandelle dans un resto mille étoiles ?

On profite de l’occasion pour tester nos lyophilisés achetés chez D4, purée fromage et hachis Parmentier. Le hachis est sans goût, mais la purée est plutôt pas mal, cela dit, avec les lyophilisés tout est dans le contexte. Le seul truc, c’est qu’il faut mettre bien plus d’eau qu’il n’est indiqué sinon au fond on tape dans la poudre…..et c’est pas bon !

Malheureusement la cartouche de Gaz que personne n’a vérifiée (pensez à vérifier vos cartouches de gaz avant de partir) donne des signes de fatigue. On économise notre eau chaude pour le dessert mais l’eau n’est plus si chaude et le dessert (riz au lait) n’est pas si bon.

Qu’à cela ne tienne il reste la plaque de chocolat.

Il est alors temps d’aller se coucher, nous rangeons le tout dans nos sacs que nous rangeons dans leur housse anti-pluie pour les placer sous le poncho amarré au raz du sol par des sardines…..au moins ils sont au sec.


Le vent souffle, il ne pleut pas. Je supporte largement le froid nocturne dans mon duvet en plumes d’oie dans lequel je dors avec ma doudoune en plumes d’oie. Ce qui n’est pas le cas de ma douce à qui pourtant j’ai prêté mon Defence 4 de chez Carinthia mais elle a toujours froid. Coté matelas le confort de mon RidgeRest me parait un peu léger. Cela reste un confort de matelas mousse ; j’envie ma douce avec son vieil autogonflant Therm A Rest , assez léger et assez confortable.

Il est maintenant cinq heures trente, les oiseaux se mettent à chanter tous en même temps. A six heures j’entends le carillon d’un clocher lointain.

Je me lève. L’aube commence à poindre. Il me faut un café.

Je fais donc chauffer de l’eau avec le restant de gaz et la, c’est le drame….plus de gaz, l’eau n’est pas assez chaude. Il me faut un café.

Entre temps ma chère et tendre est sortie de son duvet. Nous décidons de nous mettre en quête de bois mort maintenant qu’on y voit un peu plus clair. J’en trouve au pied d’un grand arbre au beau milieu de la prairie. Elle, de son coté ramasse des brindilles sèches. La veille nous avions récupéré de l’écorce de bouleau sur des troncs d’arbres morts pour allumer le feu.

J’ai scié les plus grosses bûches avec ma petite scie Laplander pour ensuite les fendre en deux avec mon couteau grâce à la technique dite du batonnage.

Le feu prend immédiatement. Nous ne le faisons pas bien grand mais il est suffisant pour faire chauffer l’eau. Je ne sais pas si je vous l’avais dit mais il me fallait un café.


Nous prenons un agréable petit déjeuner au coin du feu admirant le lever du jour, écoutant les piverts. Une sensation agréable de plénitude nous envahit, l’impression de vivre, le bonheur tout simplement.

Mais les meilleurs moments ayant également une fin, la pluie décide de nous faire lever le camp. Nous endossons nos sacs après avoir effacé toute trace de notre passage, même celle laissée par le feu.

Nous repartons pour une bonne marche de quelques heures à travers bois jusqu’à la voiture.


Vivement la prochaine……