Je ne connaissais pas cette région, qui, par bien des égards, gagne à être découverte.
Nous sommes partis cet été, dans la région de la « Petite écosse » , aussi connue sous le nom de "région des 7 lacs". C’est pour cela qui nous avions choisi cette destination, à cause de notre penchant pour le monde aquatique et surtout les ballades en canoë.
L’idée de départ était de prendre nos kayaks et de profiter pleinement de cette région riche et sauvage. Nous avons découvert des endroits qui n’ont pas encore été foulés par le pied de l’homme ou alors si peu qu’aucune trace ne subsiste. L'idée fut légèrement modifiée sur le fond 10 jours avant le départ, car nous avons eu vent, grâce au "Tout Puissant Internet", d'une occasion en or : un canoë de la marque Old Town, en parfait état, et à vendre d'occasion, justement là où nous allions.
Donc, au lieu de ramener nos embarcations, nous nous sommes équipés sur place. Comme quoi le destin...
Nous avons planté notre campement de base dans un petit camping (nommé La Faz), situé à Ecrille, près du lac de Vouglans.
D'ailleurs, je vous conseille vivement le lac de Vouglans, lac artificiel créé en 1968, et dont la couleur est surprenante.
Nous avons planté notre campement de base dans un petit camping (nommé La Faz), situé à Ecrille, près du lac de Vouglans.
D'ailleurs, je vous conseille vivement le lac de Vouglans, lac artificiel créé en 1968, et dont la couleur est surprenante.
Long de 35 km et large de 300 à 800 m, le lac offre d'immenses opportunités de navigation et de baignade, sans pour autant être envahi de touristes. Bien sûr, cela dépend des endroits.
Nous avons trouvé une petite plage de galets pour embarquer et nous avons découvert de petites criques propice à une pause goûter. Le soleil resplendissait, et une petite brise nous caressait le visage. C'était un pur bonheur et je crois qu'aucun de nous ne voulait revenir.
Après quoi, nous avions tous mérité un plongeon dans cette eau bleue-verte. De quoi se rafraîchir avant de revenir au camping.
Les journées sont passées au rythme de ballades en canoë et randonnées à pied, ponctuées d'une petite chasse au trésor dans la forêt, avec un ami que Louloup s'était fait, malgré le barrage de la langue, car son ami était hollandais.
Les soirées, elles, se sont passées dans un halo de bonheur, à la douce chaleur du feu de camp quotidien.
Chose, tout à fait exceptionnelle, le camping autorisé les feux de camp, sur l'emplacement.
Alors, à la nuit tombée, et dans la fraîcheur des soirées du Jura, on sentait dans l'air la douce odeur du bois brûlé, et des fumerolles s'élevaient de part et d'autre du camping.
Ce fût le grand bonheur de papa, qui chaque jour, partait chercher du bois sec dans la forêt, juste derrière le camping, après avoir traversé la petite rivière. Rien qu'à le décrire j'ai presque l'impression de décrire un rêve.
Et nous restions éveillés tard, à regarder les étoiles en se racontant des histoires de chevaliers et de dragons, jusqu'à ce que la dernière bûche s'éteigne...
Pour tout cela, je vous recommande ce camping, qui possède tout le confort (malgré un soucis de chauffe-eau, qui faisait qu'il n'y avait pas de douches vraiment chaudes, voir plutôt limite froides, mais bon on fait avec).
C'est un camping (75 emplacements) divisé en trois parties: une partie avec des emplacements bien définis, clôturés de haies, alignés en rang d'oignons, une partie au bout d'une grande pâture, qu'il suffit de traverser pour accéder aux sanitaires, et une partie au bout du bout du camping, qui est limite du camping sauvage, où il n'y a pas de sanitaires tout proches, où l'herbe n'est pas fauchée, mais où zigzague une petite rivière que l'on entend chantait grâce à la tranquillité de l'endroit.
En plus, cerise sur le gâteau, le camping possède toutes les commodités pour les enfants : aire de jeux, table de ping-pong, petite piscine, etc... Mais nous n'en avons pas trop profité car nous étions plus souvent sur l'eau ou dans le forêt.
Sur l'eau, donc encore une fois, mais cette fois-ci sur une rivière : l'Ain. Rivière sauvage d'aspect, mais certes assez fréquentée par le lot de touristes qui désirent s'essayer à la pagaie. C'est pas toujours une réussite, il faut le dire ! Mais ce sont aussi les joies du canoë-kayak que de verser à l'eau, et bon nombre d'entre eux y ont goûtée !
En ce qui nous concerne, ce fut une magnifique descente, à la découverte de petits coins ravissants, et aussi de la faune aquatique. Nous fûmes surpris de croiser le chemin d'une belle couleuvre, qui traversa devant nous. Pur bonheur...
Nous avons un peu bidouillé à récupérer la voiture à notre point d'arrivée. Papa a été déposé en rive droite, et a dû marcher à travers champs et forêts pour retourner au véhicule, pendant que nous finissions un petit bout de descente de l'Ain pour accoster en rive gauche. Louloup à pris la "rame", à défaut de prendre la barre. Véritable pirate des rivières, il a su diriger le canoë presque seul. Tout fier, il a donc décrété qu'il aurait bientôt sur propre canoë.
Après une randonnée, que je ne conseille pas, aux cascades du Hérisson, nos vacances se terminaient déjà.
Malgré la beauté du site des cascades, l'accessibilité relativement facile amène troupeaux de touristes en espadrilles et petits pantalons blancs, avançant à la queue leu leu pour admirer les cascades. Un enfer pour nous qui évitons les rassemblements de foule, et les touristes irrespectueux. Dommage...
Exemple de ce que j'avance:
Mais quelques belles photos quand même, en trichant un peu, car je ne cadre pas la horde de touristes:
Et voilà, les vacances sont terminées... pour l'instant.
Dans la rubrique info, quelques photos du camping:
Vue générale du camping :
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