suède 2013

suède 2013

NOUS

Sommes une famille composée ou plutôt recomposée d'individus marqués par le voyage.
Les parents ont bien roulé leur bosse, mais ont du mettre leur vie entre parentheses quelque temps, leur vie mais aussi leur gout du voyage et peut etre aussi leur physique ( un peu tout de même ).
Quant au rejeton il est lui le pur fruit d'un voyage et nous l'espérons sera aussi le pur fruit de nos voyages.... Voila nous n'avons pas d'autre ambition que celle de vous faire partager nos excursions petites ou grandes , passées ou futures......

mercredi 7 avril 2010

Le printemps avant l’heure……..

……….. du moins pour nous, par pour la météo, quoique ce week-end la, nous n’avons pas trop eu à en souffrir.

C’est vrai que le printemps ne tombe que la semaine prochaine, mais il fallait tester notre matériel dans des conditions proches de celles que nous rencontrerons lors de notre GRAND PROJET 2010 mais bon ça on aura l’occasion de vous en reparler.

Donc nous voila repartis, en cet après midi du 13 mars pour une petite rando avec bivouac en foret de TRELON. Nous laissons notre voiture à LIESSIES pour rejoindre à pied TRELON en passant par la forêt.

Il nous faut nous dépêcher afin d’arriver avant la tombée de la nuit. Ce n’est pas que le chemin soit long, mais nous arrivons sur place plus tard que prévu. C’est donc au pas de course (j’exagère à peine) que nous passons devant le château de la MOTTE pour nous enfoncer dans la forêt. Chemin faisant nous croisons deux étangs dont l’un, le plus petit, est encore gelé…il me semblait bien avoir vu de la neige sur le bas coté du chemin

…ça promet ….

Nous rejoignons une voie verte que nous suivons jusqu’ à la lisière des arbres ou nous décidons de bivouaquer.

Nous choisissons une immense prairie ouverte, loin de la route et encore plus loin des habitations, assez pour ne pas être vus depuis TRELON.



L’obscurité nous a précédé. Il est trop tard pour ramasser du bois pour le feu. Nous montons la tente à la frontale et installons, avec un poncho et nos bâtons de marche, un petit abri pour nous protéger du vent pendant l’apéro (ben oui c’est le week-end quoi !) et le dîner à la chandelle.

Quoi de mieux qu’un repas romantique à la chandelle dans un resto mille étoiles ?

On profite de l’occasion pour tester nos lyophilisés achetés chez D4, purée fromage et hachis Parmentier. Le hachis est sans goût, mais la purée est plutôt pas mal, cela dit, avec les lyophilisés tout est dans le contexte. Le seul truc, c’est qu’il faut mettre bien plus d’eau qu’il n’est indiqué sinon au fond on tape dans la poudre…..et c’est pas bon !

Malheureusement la cartouche de Gaz que personne n’a vérifiée (pensez à vérifier vos cartouches de gaz avant de partir) donne des signes de fatigue. On économise notre eau chaude pour le dessert mais l’eau n’est plus si chaude et le dessert (riz au lait) n’est pas si bon.

Qu’à cela ne tienne il reste la plaque de chocolat.

Il est alors temps d’aller se coucher, nous rangeons le tout dans nos sacs que nous rangeons dans leur housse anti-pluie pour les placer sous le poncho amarré au raz du sol par des sardines…..au moins ils sont au sec.


Le vent souffle, il ne pleut pas. Je supporte largement le froid nocturne dans mon duvet en plumes d’oie dans lequel je dors avec ma doudoune en plumes d’oie. Ce qui n’est pas le cas de ma douce à qui pourtant j’ai prêté mon Defence 4 de chez Carinthia mais elle a toujours froid. Coté matelas le confort de mon RidgeRest me parait un peu léger. Cela reste un confort de matelas mousse ; j’envie ma douce avec son vieil autogonflant Therm A Rest , assez léger et assez confortable.

Il est maintenant cinq heures trente, les oiseaux se mettent à chanter tous en même temps. A six heures j’entends le carillon d’un clocher lointain.

Je me lève. L’aube commence à poindre. Il me faut un café.

Je fais donc chauffer de l’eau avec le restant de gaz et la, c’est le drame….plus de gaz, l’eau n’est pas assez chaude. Il me faut un café.

Entre temps ma chère et tendre est sortie de son duvet. Nous décidons de nous mettre en quête de bois mort maintenant qu’on y voit un peu plus clair. J’en trouve au pied d’un grand arbre au beau milieu de la prairie. Elle, de son coté ramasse des brindilles sèches. La veille nous avions récupéré de l’écorce de bouleau sur des troncs d’arbres morts pour allumer le feu.

J’ai scié les plus grosses bûches avec ma petite scie Laplander pour ensuite les fendre en deux avec mon couteau grâce à la technique dite du batonnage.

Le feu prend immédiatement. Nous ne le faisons pas bien grand mais il est suffisant pour faire chauffer l’eau. Je ne sais pas si je vous l’avais dit mais il me fallait un café.


Nous prenons un agréable petit déjeuner au coin du feu admirant le lever du jour, écoutant les piverts. Une sensation agréable de plénitude nous envahit, l’impression de vivre, le bonheur tout simplement.

Mais les meilleurs moments ayant également une fin, la pluie décide de nous faire lever le camp. Nous endossons nos sacs après avoir effacé toute trace de notre passage, même celle laissée par le feu.

Nous repartons pour une bonne marche de quelques heures à travers bois jusqu’à la voiture.


Vivement la prochaine……

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