suède 2013

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NOUS

Sommes une famille composée ou plutôt recomposée d'individus marqués par le voyage.
Les parents ont bien roulé leur bosse, mais ont du mettre leur vie entre parentheses quelque temps, leur vie mais aussi leur gout du voyage et peut etre aussi leur physique ( un peu tout de même ).
Quant au rejeton il est lui le pur fruit d'un voyage et nous l'espérons sera aussi le pur fruit de nos voyages.... Voila nous n'avons pas d'autre ambition que celle de vous faire partager nos excursions petites ou grandes , passées ou futures......

jeudi 29 avril 2010

Kayak à Bruges

Tout ça ne vaut pas… Une bonne averse à Bruges !

Le week-end du 20 et 21 mars est le seul, l’unique, l’immanquable week-end où les canaux de Bruges sont ouverts à la navigation de canoës et kayaks en tout genre. C’est donc l’événement à ne pas rater de ce début de printemps, et une bonne occasion de remettre à l’eau nos kayaks un peu engourdis et somnolents de l’hiver.


 La petite famille randopirate part donc ce matin, avec son paquetage habituel. Nous arrivons vers 12h sur le site du club de kayak de Bruges, dont les membres, bien que très affairés dans les préparatifs, assurent un accueil chaleureux.
On nous autorise même à planter notre tente et à se mettre à l’aise. Tout le confort, enfin celui qui nous suffit amplement, est au rendez-vous. Il y a même un vestiaire avec douches !

À notre grande surprise, déjà beaucoup de participants sont là. Le top départ n’étant prévu que pour 19h, on ne s’attendait pas à voir autant de congénères kayakistes en ce début d’après-midi.
Nous faisons connaissance de Jean-Luc, dont les conseils donnés sur un forum Internet furent précieux pour la réparation de notre Kayak Dag, endommagé lors de son stockage dans le garage.

Le kayak de MONSIEUR

 J’en profite pour faire ouvrir une parenthèse. Le stockage du kayak est primordial à sa survie. Nous avions stupidement laissé le kayak Dag sur son chariot de portage, en  position inclinée dans le garage, ce qui a créé un point de compression (où il semblait aussi y avoir une faiblesse). Lequel point de compression engendra une fissure de 2 cm par déformation du plastique. Elle a pu être réparé, non sans mal, grâce à la bonté d’un gérant d’entreprise qui nous a fourni du plastique PE, et surtout un fer à chaleur indispensable, car plus maniable et fiable en température qu’un simple chalumeau, et grâce aux conseils avisés de Jean-luc. Bref, nous ne vous remercierons jamais assez. Un grand merci à Jean-luc, sans qui, nous n’aurions jamais cru la réparation possible !


Peu à peu, le cercle d’amis s’agrandit. Pour certains, il s’agit de retrouvailles, pour d’autres de présentation, mais tous issus d’un forum de discussion sur les rando sur l’eau.

L’après-midi se passe en farniente sous la tente, en balades dans la ville, et en discutant le bout de gras sur tel ou tel kayak. Entre autres sur le kayak de Jean-luc, qui est très surprenant au premier abord. Il s’agit d’un kayak à pédales. Quelle curiosité de voir glisser sur l’eau une kayakiste qui ne pagaie pas. Serait-on partisan du moindre effort ? Je le pense en partie car il faut quand même pousser sur les jambes. Cela laisse un grand confort de liberté des membres supérieurs.
Toutefois,   comme il s’agit d’un biplace, et que l’on a plus de force dans les jambes, j’ai cru noter que Jean-luc et son coéquipier n’étaient pas les plus fatigués à l’arrivée.
Ce qui n’était pas mon cas !

Cela dit, ça en valait la peine et la fatigue.

Vue du Kayak club de Bruges




19H, c’est le rush. Un raz-de-marée de canoës et de kayaks s’abat sur la plage d’embarquement du club. Nous préférons ne pas nous précipiter dans la cohue générale, car avec le p’tit mousse, il faut rester prudents. Le temps est plutôt maussade, et les pluies passagères ne m’encouragent guère. Pourtant les températures restent douces, et une fois bien emmitouflé dans les combi néoprène, au sec et au chaud, on ne trouve plus tout cela si désagréable.
Une fois la grande déferlante passée, nous partons avec la dernière vague. Petit loup des mers est regardé avec envie par d’autres enfants qui restent à quai. Bien calé dans son siège, il fait le fier avec son bandeau de pirate sur la tête.



Après quelques coups de pagaies, nous pénétrons dans la ville.

Que dire ! Splendide !

Les façades somptueuses se dévoilent à nos regards émerveillés. C’est magnifique. Les lumières, l’architecture, les reflets sur l’eau de tout ce spectacle me fait tourner la tête. Comme il fait nuit noire, on ne peut pas distinguer le ciel couvert de nuages gris. Nous nous laissons alors surprendre par une averse diluvienne. Pas de quoi s’abriter à l’horizon. Les plus chanceux auront trouvé refuge sous un pont, nous non. On se prend tout en pleine face. Youpi !!, Heureusement, on s’en prend peut-être plein de visage, mais nos corps restent bien au sec (combi, veste et sur-pantalon étanches de rigueur).

Louloup fait moins le fier à présent, mais je le motive à continuer en lui promettant de lui laisser la barre un peu plus loin.

Une fois l’averse passée, on se dit que le pire est passé, et malgré les coups de tonnerre au loin, nous avançons avec les autres participants, sous le regard étonné des passants. On confond flash de photos et éclairs, et je dois avouer qu’à ce moment, le doute s’installe dans mon esprit : est-il sage de continuer ?

Nous croisons d’autres participants par banc complet, certains, un peu trop téméraires, n’hésitaient pas à frôler notre embarcation. Je vociférais tant et plus, car je ne voulais pas chavirer avec Louloup. Il faut dire que certains se croyaient en pleine compétition de descente dans les rapides… Alors que ma fois, ce n’est pas dans les canaux de Bruges qu’il faut venir chercher sa montée d’adrénaline ! Ce fut le seul point négatif de cette sortie.

Un canal plus calme s’offre à nous, et j’en profite pour donner la pagaie au Louloup ? Je me rends compte qu’il commence à vraiment bien se débrouiller et à comprendre la mécanique, mais la trajectoire reste aléatoire.

Nous croisons Jean-luc et faisons une halte pour discuter. Il se fait tard, et Louloup, bercé par le clapotis des vagues, sent déjà le sommeil le gagner. Il s’enfonce de plus en plus dans son siège et ses paupières auront raison de sa lutte inégale contre la fatigue.

Nous repartons vers le club pour le même chemin. Louloup dort profondément, ce qui surprend tout le monde, à commencer par moi. Il faudra le secouer énergiquement pour le faire débarquer. De retour au campement, je le glisse rapidement dans son duvet et il ronfle déjà.

Quant à nous, après nous être changés, nous sommes rejoints par Guy, avec qui nous partagerons cette soirée. Qu’il est bon et rassurant de rencontrer des personnes avec qui nous  partageons les mêmes courants de navigation et de penser. Les sujets sont variés, les bières aussi, et l’ambiance est magique sous un ciel légèrement couvert où transpercent les étoiles.

Nous ne tarderons pas à rejoindre également la chaleur de nos duvets.

Le matin se lève, mais hélas les nuages se sont bel et bien installés au-dessus de la ville. Il fait froid, il fait gris, il pleut, je suis très fatiguée, sans compter un début de tendinite au poigné droit… bref, vous l’aurez compris, l’équipage jette l’éponge et ne participera pas à la sortie du matin. De toute façon, C’est une sortie de 26 Km, et je n’en aurais pas été capable. Nous voyions passer le valeureux Guy, qui part en solitaire pour cette sortie, tandis que nous plions bagages.

Nous regrettons de ne pas rester plus longtemps, mais dans nos cœurs est gravé à jamais le souvenir de cette sortie magnifique, des gens formidables que nous avons rencontrés, et de l’accueil chaleureux. Nous remettrons donc cela l’année prochaine, promis !! D’ici là, déjà des ébauches de sorties avec nos amis sont en vue pour le mois de mai, et comme Kayak et bivouac riment bien ensemble, c’est je pense ce que nous ferons !




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